Dans une déclaration à l'agence al-Markaziya, le ministre Tabourian a indiqué que les quantités de gaz naturel qui seront acheminées à partir d'Égypte vers le Liban seront suffisantes pour faire fonctionner une des deux unités de production de la centrale de Deir Ammar. « L'acheminement du gaz naturel ne permettra pas toutefois d'accroître les heures d'alimentation en courant des abonnés. L'État a eu recours à cette option parce que le coût du gaz naturel est inférieur à celui du gas-oil actuellement utilisé pour faire fonctionner les turbines. Ceci permettra en effet de faire baisser le déficit de l'EDL et par conséquent le déficit budgétaire de l'État », a-t-il souligné.
Prié de dire si des employés libanais devraient suivre des sessions de formation, il a révélé qu'un accord a été conclu avec la société Pesco pour la gestion de Deir Ammar et que la partie libanaise ne serait pas concernée par cet aspect.
Le ministre Tabourian a en outre précisé que le prix du gaz naturel acheminé d'Égypte, dont le prix est fixe, est inférieur de près de 60 % au prix du gas-oil actuellement utilisé, lequel est tributaire des prix de l'or noir.
Il a enfin rappelé qu'il n'est pas en mesure d'accroître les heures d'alimentation en courant en raison de la limitation des capacités de production d'énergie.