Dans une interview à France 5 qui doit être diffusée lundi prochain, dans l'émission-portrait "A visage découvert", le président de la République rappelle avoir été "très critiqué" lorsqu'il a commencé à parler à Bachar el-Assad, mais avoir "toujours pensé" que "vouloir régler le problème du Liban en ignorant la Syrie, c'est ignorer l'histoire du Liban et l'histoire de la Syrie".
"J'assume ce choix. Mais aujourd'hui, deux ans après mon accession à la présidence de la République, le Liban va-t-il plus mal ou mieux? Il est sorti de l'actualité des attentats, il y a maintenant un gouvernement, un président, il y a eu des élections, il y a eu un échange d'ambassadeurs, ce qui ne s'est jamais produit dans l'histoire du Liban et de la Syrie".
"Je crois à un Liban indépendant y compris de la Syrie, et je veux le dire: jusqu'à présent Bachar el-Assad a tenu ses engagements vis-à-vis de moi", a-t-il souligné.
"La France se veut l'ami de tous les Libanais, de tous les Libanais sans exception. Mais enfin la majorité l'a largement emporté. On voit donc que ce que nous avons décidé n'a pas facilité l'action de telle ou telle composante, je pense au Hezbollah notamment", a poursuivi le président.
"Pourquoi faut-il défendre le Liban? Parce que le Liban est un des derniers pays où la diversité existe. Le Moyen et le Proche Orient ont besoin de diversité", a-t-il martelé.
Il s'est félicité de même de la diversité en Irak, relevant notamment que "voir un président kurde à la tête de l'Irak, c'est extraordinaire".
"On a besoin de l'Irak pour l'équilibre de la région, c'eut été une grande faute de démanteler l'Irak", a-t-il remarqué, se félicitant que la France "fasse un retour en force" dans ce pays.
Dans une interview à France 5 qui doit être diffusée lundi prochain, dans l'émission-portrait "A visage découvert", le président de la République rappelle avoir été "très critiqué" lorsqu'il a commencé à parler à Bachar el-Assad, mais avoir "toujours pensé" que "vouloir régler le...
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