Le pire de la crise économique en matière sociale et politique est « toujours à venir », a averti hier le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy. « Le pire de la crise en matière sociale est toujours à venir, ce qui veut dire que le pire de la crise en matière politique est toujours à venir », a averti M. Lamy lors d'une conférence de presse à Genève. Les répercussions de la crise serviront également de test de résistance à l'OMC en tant qu'institution capable de contenir le protectionnisme, a-t-il ajouté. « Si vous voulez vraiment maintenir les échanges commerciaux ouverts, vous devez comprendre (...) que le meilleur moyen est de continuer à ouvrir les échanges commerciaux », d'où « l'urgence » de conclure le cycle de Doha pour la libéralisation des échanges, a-t-il ajouté, à la veille du sommet des pays du G8 en Italie.
« Mon message au G8 sera très similaire à mon message au G20 de Londres » qui s'est tenu en avril, a indiqué M. Lamy qui se rendra au sommet des pays industrialisés en Italie, ajoutant vouloir continuer à « pousser contre le protectionnisme, qui est là ».
« L'impact du ralentissement des échanges commerciaux sera plus dur pour les pays en développement », a par ailleurs averti M. Lamy. L'organisation s'attend ainsi à ce que les flux commerciaux des pays en développement se contractent cette année de 7 %, contre 2 à 3 % initialement prévus.
En raison du tarissement attendu des échanges commerciaux, l'aide au commerce « est devenue aujourd'hui essentielle », a souligné M. Lamy, qui a également prôné une relance « la plus rapide que possible » du cycle de Doha.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats
Le pire de la crise économique en matière sociale et politique est « toujours à venir », a averti hier le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy. « Le pire de la crise en matière sociale est toujours à venir, ce qui veut dire que le pire de la crise en matière politique est...