Cinq personnes, dont un officier irakien portant le même nom que l'ancien dictateur Saddam Hussein, ont été tuées jeudi dans les premiers attentats depuis le retrait mardi des forces américaines des villes irakiennes.
Dans la ville pétrolière de Kirkouk (nord), "des inconnus ont ouvert le feu sur le commandant Saddam Hussein alors qu'il se rendait, en voiture militaire, à son travail dans l'est de Kirkouk", a indiqué une source au sein des services de sécurité.
"Son corps était criblé de 24 balles. Ses meurtriers ont réussi à s'enfuir", a précisé cette source.
L'officier appartenait à la 12ème division de l'armée irakienne qui contrôle la province.
Kirkouk est un concentré des défis et problèmes irakiens. Riche en pétrole, la province de quelque 900.000 habitants compte plusieurs communautés se disputant le pouvoir: les Kurdes, qui souhaitent son rattachement au Kurdistan irakien, les Turcomans, qui se considèrent comme ses habitants historiques, les Assyro-chaldéens (chrétiens) ou des Arabes, souvent arrivés à l'occasion de la politique d'arabisation forcée de Saddam Hussein
Par ailleurs, un soldat irakien a été tué à Bagdad par une bombe placée rue Abou Nawas, qui longe le Tigre, et huit personnes ont été blessées, dont deux soldats, selon une source du ministère de l'Intérieur.
A Youssoufiyah, à 15 km au sud de Bagdad, deux civils ont péri et quinze autres ont été blessés par l'explosion d'une voiture piégée près d'un marché, selon la même source.
A Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, un policier a été tué et un autre blessé par l'explosion d'une bombe magnétique sur la voiture de leur chef, a annoncé le chef adjoint de la police de Falloujah.
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