Dans son communiqué, le ministère précise tout d'abord que le rapport du secrétaire général Ban Ki-moon « n'a pas reflété comme il se doit le danger que représentent les réseaux d'espionnage opérant pour le compte d'Israël, bien que le gouvernement libanais ait pourtant remis aux Nations unies toutes les informations relatives à ce dossier, y compris les preuves et les aveux », indique le texte.
Le communiqué a en outre relevé le fait que le secrétaire général a parlé avec « exagération » des renseignements apportés par Israël sur la localisation des bombes à sous-munitions, « lorsqu'il a notamment estimé que ces informations constituent un développement important alors qu'elles sont arrivées en retard et seulement après que les bombes eurent fait des dizaines de victimes ».
Le texte précise par ailleurs que la question de l'infiltration des armes dans la région, qui relève du mandat de la Finul, a été abordée dans le rapport de manière équivoque puisque le secrétaire général a expliqué que la Finul n'a retrouvé aucun indice sur cette affaire.