Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a fait part hier au président de la République des résultats de ses consultations parlementaires. Aux journalistes qui l'interrogeaient à sa sortie du palais présidentiel, M. Hariri a affirmé qu'il travaillait sur « un gouvernement d'union nationale » face aux « menaces israéliennes ». Il a affirmé avoir dit au chef de l'État que ses consultations avaient été « positives » et abordé avec ce dernier l'inquiétant état de la sécurité à Beyrouth. « J'ai demandé l'arrestation des provocateurs », a-t-il précisé.
« Nous entrons maintenant dans la phase de la composition du gouvernement et de l'attribution des portefeuilles », a-t-il enchaîné, laissant entendre, après une hésitation significative, qu'il choisira ses ministres dans les rangs des deux camps.
Selon notre correspondant Khalil Fleyhane, qui cite à l'appui de ses propos des sources diplomatiques arabes, cette phase ne devrait pas se prolonger. Il va même jusqu'à affirmer qu'elle devrait être achevée le 16 juillet, date à laquelle se tiendrait à Damas un sommet tripartite regroupant le monarque wahhabite, le roi Abdallah, le président Bachar el-Assad et le président Michel Sleiman, qui se ferait accompagner par M. Saad Hariri. Ce sommet couronnerait les efforts du roi Abdallah pour assainir les relations libano-syriennes en général et apaiser, ne serait-ce que provisoirement, la tension dans les rapports que pourront entretenir le président syrien et M. Hariri, en attendant que se dessinent en 2010, ou plus tard encore, les conclusions du tribunal international au sujet de l'assassinat de Rafic Hariri.
Les préparatifs du sommet du 16 juillet vont bon train, assure Fleyhane, qui précise que l'ancien ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Abdel Aziz Khoja, aujourd'hui ministre de l'Information, est arrivé au Liban dans la plus grande discrétion pour informer M. Hariri de la teneur et des résultats des discussion qui viennent de se dérouler, en sa présence, à Damas, entre le président syrien et l'émissaire saoudien Abdel Aziz ben Abdallah, le propre fils du monarque wahhabite.
C'est ce qui permet à notre correspondant d'affirmer que la phase de composition et d'attribution des portefeuilles sera relativement courte, malgré les exigences exprimées de la part de la minorité parlementaire. Une phase qui devrait être suivie de celles de la rédaction de la déclaration ministérielle et du vote de confiance, qui serait massif, si l'on en croit les sources diplomatiques arabes citées.
La rapprochement syro-saoudien a été salué hier, comme il le faut, par la France, qui a dépêché à Damas Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française. C'est ainsi que le souhait d'une formation rapide du nouveau gouvernement libanais n'est plus exclusif aux Libanais, mais est partagé désormais par les Français, les Saoudiens, les Syriens et les Américains, comme on a pu l'entendre hier dans les propos tenus par le général David Petraeus.
Tous ces facteurs positifs externes - on parle même de brouillons de formules gouvernementales - aideront le Premier ministre désigné à surmonter les blocages intérieurs qui ne manqueront pas de surgir dans les prochains jours. Les efforts de conciliation devant jouer, en toute logique, en faveur du renforcement du rôle d'arbitre du président Sleiman.
« Nous entrons maintenant dans la phase de la composition du gouvernement et de l'attribution des portefeuilles », a-t-il enchaîné, laissant entendre, après une hésitation significative, qu'il choisira ses ministres dans les rangs des deux camps.
Selon notre correspondant Khalil Fleyhane, qui cite à l'appui de ses propos des sources diplomatiques arabes, cette phase ne devrait pas se prolonger. Il va même jusqu'à affirmer qu'elle devrait être achevée le 16 juillet, date à laquelle se tiendrait à Damas un sommet tripartite regroupant le monarque wahhabite, le roi Abdallah, le président Bachar el-Assad et le président Michel Sleiman, qui se ferait accompagner par M. Saad Hariri. Ce sommet couronnerait les efforts du roi Abdallah pour assainir les relations libano-syriennes en général et apaiser, ne serait-ce que provisoirement, la tension dans les rapports que pourront entretenir le président syrien et M. Hariri, en attendant que se dessinent en 2010, ou plus tard encore, les conclusions du tribunal international au sujet de l'assassinat de Rafic Hariri.
Les préparatifs du sommet du 16 juillet vont bon train, assure Fleyhane, qui précise que l'ancien ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Abdel Aziz Khoja, aujourd'hui ministre de l'Information, est arrivé au Liban dans la plus grande discrétion pour informer M. Hariri de la teneur et des résultats des discussion qui viennent de se dérouler, en sa présence, à Damas, entre le président syrien et l'émissaire saoudien Abdel Aziz ben Abdallah, le propre fils du monarque wahhabite.
C'est ce qui permet à notre correspondant d'affirmer que la phase de composition et d'attribution des portefeuilles sera relativement courte, malgré les exigences exprimées de la part de la minorité parlementaire. Une phase qui devrait être suivie de celles de la rédaction de la déclaration ministérielle et du vote de confiance, qui serait massif, si l'on en croit les sources diplomatiques arabes citées.
La rapprochement syro-saoudien a été salué hier, comme il le faut, par la France, qui a dépêché à Damas Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française. C'est ainsi que le souhait d'une formation rapide du nouveau gouvernement libanais n'est plus exclusif aux Libanais, mais est partagé désormais par les Français, les Saoudiens, les Syriens et les Américains, comme on a pu l'entendre hier dans les propos tenus par le général David Petraeus.
Tous ces facteurs positifs externes - on parle même de brouillons de formules gouvernementales - aideront le Premier ministre désigné à surmonter les blocages intérieurs qui ne manqueront pas de surgir dans les prochains jours. Les efforts de conciliation devant jouer, en toute logique, en faveur du renforcement du rôle d'arbitre du président Sleiman.
Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a fait part hier au président de la République des résultats de ses consultations parlementaires. Aux journalistes qui l'interrogeaient à sa sortie du palais présidentiel, M. Hariri a affirmé qu'il travaillait sur « un gouvernement d'union nationale » face aux « menaces israéliennes ». Il a affirmé avoir dit au chef de l'État que ses consultations avaient été « positives » et abordé avec ce dernier l'inquiétant état de la sécurité à Beyrouth. « J'ai demandé l'arrestation des provocateurs », a-t-il précisé.« Nous entrons maintenant dans la phase de...