Selon le rapport 2008 de l'Association des banques au Liban (ABL) publié hier, la croissance économique a été de 8,5 % l'année dernière, contre 7,5 % un an auparavant. Le PIB s'est ainsi élevé à près de 43 625 milliards de livres en 2008 contre 37 754 milliards de livres en 2007, avec un taux d'inflation de 10,8 %. Le rapport prévoit une croissance économique plus modeste en 2009, variant entre 3 et 4 % en raison notamment du tassement de l'économie mondiale, qui affaiblira le volume des exportations, de l'activité touristique, des transferts de capitaux vers le Liban et des investissements directs étrangers.
Le rapport souligne que les facteurs ayant contribué à réaliser la croissance économique en 2008 sont notamment la stabilité politique et sécuritaire dans le pays et le retour de la confiance de la communauté des affaires dans l'avenir, à la suite de la réussite de la conférence de Doha, l'élection d'un président de la République, la formation d'un gouvernement et l'amorce de l'activité législative.
Au sujet des finances et de la dette publiques, le rapport relève une amélioration sensible des encaissements du Trésor public en 2008 par rapport à 2007. La hausse des encaissements a été estimée à 1 804 milliards de dollars, soit une augmentation de 20,6 %. Cette amélioration est due, selon le document, d'une manière générale à l'amélioration de l'activité économique et à la hausse des prix des produits de première nécessité et de la valeur de certaines devises face au dollar.
Le rapport de l'ABL rappelle les données publiées par le ministère des Finances, qui avaient mis en relief une amélioration des recettes fiscales. Ces dernières se sont accrues de 1 600 milliards de livres alors que les recettes non fiscales ont augmenté de seulement 102 milliards de livres.
Le rapport note aussi que les dons reçus par l'État pour soutenir le budget se sont élevés à 200 milliards de livres au cours de 2008 (soit 6 % du total des recettes non fiscales), contre 188 milliards de livres en 2007.
Enfin, le déficit global est passé de 3 838 milliards de livres en 2007 à 4 404 milliards de livres en 2008, soit une hausse de 14,7 %. Fin 2008, la dette publique a totalisé 47 milliards de dollars, accusant une hausse cette année de 11,9 %.
Le rapport souligne que les facteurs ayant contribué à réaliser la croissance économique en 2008 sont notamment la stabilité politique et sécuritaire dans le pays et le retour de la confiance de la communauté des affaires dans l'avenir, à la suite de la réussite de la conférence de Doha, l'élection d'un président de la République, la formation d'un gouvernement et l'amorce de l'activité législative.
Au sujet des finances et de la dette publiques, le rapport relève une amélioration sensible des encaissements du Trésor public en 2008 par rapport à 2007. La hausse des encaissements a été estimée à 1 804 milliards de dollars, soit une augmentation de 20,6 %. Cette amélioration est due, selon le document, d'une manière générale à l'amélioration de l'activité économique et à la hausse des prix des produits de première nécessité et de la valeur de certaines devises face au dollar.
Le rapport de l'ABL rappelle les données publiées par le ministère des Finances, qui avaient mis en relief une amélioration des recettes fiscales. Ces dernières se sont accrues de 1 600 milliards de livres alors que les recettes non fiscales ont augmenté de seulement 102 milliards de livres.
Le rapport note aussi que les dons reçus par l'État pour soutenir le budget se sont élevés à 200 milliards de livres au cours de 2008 (soit 6 % du total des recettes non fiscales), contre 188 milliards de livres en 2007.
Enfin, le déficit global est passé de 3 838 milliards de livres en 2007 à 4 404 milliards de livres en 2008, soit une hausse de 14,7 %. Fin 2008, la dette publique a totalisé 47 milliards de dollars, accusant une hausse cette année de 11,9 %.
Selon le rapport 2008 de l'Association des banques au Liban (ABL) publié hier, la croissance économique a été de 8,5 % l'année dernière, contre 7,5 % un an auparavant. Le PIB s'est ainsi élevé à près de 43 625 milliards de livres en 2008 contre 37 754 milliards de livres en 2007, avec un taux d'inflation de 10,8 %. Le rapport prévoit une croissance économique plus modeste en 2009, variant entre 3 et 4 % en raison notamment du tassement de l'économie mondiale, qui affaiblira le volume des exportations, de l'activité touristique, des transferts de capitaux vers le Liban et des investissements directs étrangers.Le rapport souligne que les facteurs ayant contribué à réaliser la...
