La France a de nouveau appelé mercredi l'Iran à mener une "enquête crédible et impartiale" sur le déroulement du scrutin présidentiel iranien, estimant qu'il soulève des "questions majeures".
"Le peuple iranien a droit à la transparence" et le scrutin "fait l'objet de nombreuses contestations en Iran et soulève plusieurs questions majeures", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier, en réponse à des questions.
"Nous continuons donc d'appeler, avec beaucoup d'autres en Iran et dans le monde, à une enquête crédible et impartiale sur sa sincérité, pour que la lumière soit faite et que la volonté démocratique du peuple iranien soit pleinement respectée", a-t-il ajouté.
"Les préoccupations et les demandes exprimées par la France font écho à celles de plusieurs des candidats à l'élection présidentielle et d'une large partie de la société iranienne", a-t-il dit.
Elles "rejoignent celles de beaucoup de nos partenaires de la communauté internationale, que ce soit concernant la sincérité du scrutin, la répression et les violences contre certains dirigeants ou manifestants ou les restrictions aux libertés de la presse, d'information et de communication", a précisé le porte-parole.
Interrogé sur la convocation mardi au ministère iranien des Affaires étrangères de l'ambassadeur français à Téhéran, Bernard Poletti, Eric Chevallier a indiqué que ce dernier avait "manifesté son incompréhension devant les protestations iraniennes à la suite des déclarations des autorités françaises".
Selon l'agence Isna, le ministère iranien a protesté contre les "positions illogiques et insultantes" des responsables français, notamment du président Nicolas Sarkozy, qui a dénoncé mardi une vaste fraude.
"Le peuple iranien a droit à la transparence" et le scrutin "fait l'objet de nombreuses contestations en Iran et soulève plusieurs questions...
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