La question du droit de retour des réfugiés palestiniens poussés à l'exode lors de la création de l'État d'Israël en 1948 a été totalement exclue du discours du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, prononcé dimanche dernier, et au cours duquel il avait exposé sa vision du processus de paix au Proche-Orient. Perçu comme un défi, cet important discours a provoqué de nombreuses réactions au Liban. À la question de savoir comment cette épineuse affaire pourrait être résolue, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué à L'Orient-Le Jour qu'il « en discutera avec les membres du quartette à la fin de ce mois ».
« Tout d'abord, je pense que c'est un moment historique pour toutes les parties concernées, y compris pour Israël. Elles devraient toutes saisir cette occasion. Nous avons perdu trop de temps en ce qui concerne la paix et la sécurité au Moyen-Orient. J'espère sincèrement que sur la base de la vision de deux États, Israël et les Palestiniens commenceront immédiatement les négociations. Ils doivent prendre toutes les mesures pour la mise en œuvre de la feuille de route et de toutes les autres lignes directrices qui ont été fixées par la communauté internationale », a-t-il souligné.
Et le secrétaire général d'ajouter : « J'espère sincèrement encore une fois, comme je l'ai exprimé à maintes reprises lors de mes discussions avec les dirigeants israéliens, que ces derniers sauront faire face à la réalité et pourront voir sincèrement ce qu'ils peuvent faire pour contribuer à la paix et à la stabilité dans la région. Ceci est très important. »