Trois personnes, dont une jeune fille de 17 ans, ont été tuées vendredi et onze blessées dans deux attentats à Bagdad et près de la capitale irakienne, selon des sources des services de sécurité.

Deux civils ont péri dans l'explosion d'une bombe artisanale sur l'une des artères principales du quartier majoritairement chiite de Bagdad al-Jadida, dans l'est de la capitale, a-t-on précisé à l'AFP de mêmes sources. Dix civils ont été blessés.

Près de Baladrouz, ville proche de Baqouba, la capitale de la province de Diyala, des hommes armés ont fait irruption dans la maison d'un soldat et ont tué sa fille de 17 ans, selon une source des services de sécurité. La mère a également été grièvement blessée dans l'attaque.

Cette province mixte située à 60 km au nord-est de Bagdad est l'une des plus dangereuses d'Irak. Al-Qaïda, groupes insurgés et milices chiites s'y sont durement affrontés.

Jeudi soir, deux Irakiens ont été tués et trois blessés dans l'explosion d'une moto près d'un café dans la ville sainte chiite de Kerbala, au sud de Bagdad.

La veille, un attentat sur un marché d'une localité chiite près de Nassiriyah (350 km au sud de Bagdad) avait fait 19 morts et 56 blessés.

Ces attentats interviennent à moins de trois semaines du retrait des troupes de combat américaines des villes, villages et localités d'Irak.

"Les attaques (d'Al-Qaïda et des groupes insurgés, ndlr) seront plus fortes. Ils voudront donner l'impression que les forces irakiennes faillissent à leur devoir à l'approche du départ des forces multinationales", a estimé jeudi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.