Il a également plaidé pour « un surcroît de réformes électorales » assurant la plus large participation possible de l'électorat, notamment féminin, et a appelé de ses vœux la formation au Liban d' un « gouvernement d'entente nationale ».
Jimmy Carter, dont les 60 observateurs ont suivi de près le déroulement de l'opération électorale, a effectué hier une tournée d'adieux auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, du Premier ministre, Fouad Siniora, du chef du Courant du futur, Saad Hariri, du patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, et du président de la Lebanese American University. À la LAU, M. Carter a rencontré un certain nombre de personnalités de la communauté économique.
« Je suis très fier du peuple libanais qui, en dépit des circonstances difficiles qu'il a connues, a su organiser un scrutin admirable et légalement irréprochable, marqué par un taux de participation massif », a affirmé Jimmy Carter à l'issue de son entrevue avec Nabih Berry.
« Nous espérons que ces élections seront couronnées par la formation d'un gouvernement homogène œuvrant pour l'avenir du Liban et pour la paix. Nous espérons que la paix s'étendra à tous les pays de la région, en particulier entre Palestiniens et Israéliens, que les droits des Palestiniens seront garantis et que leurs épreuves, à Gaza et en Cisjordanie, prendront fin. Voilà ce que j'espère de ces élections », a ajouté M. Carter, à l'adresse des journalistes présents.
Interrogé sur la possibilité que le gouvernement des États-Unis change d'attitude à l'égard du Hezbollah, le président Carter a répondu, sur le ton de la plaisanterie : « Je partage, là-dessus, la vision du président de la Chambre... »
Dialogue avec l'Iran
On apprend du reste que le président de la Fondation Carter se rendra, après le Liban, en Syrie, en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens. À Damas, M. Carter a affirmé avoir l'intention de rencontrer, à titre privé, les représentants du Hamas. « J'y rencontrerai aussi le président Bachar el-Assad, que j'ai d'ailleurs connu alors qu'il était étudiant à Londres », a-t-il précisé.
De son côté, M. Berry a rappelé qu'aux yeux de la communauté internationale, le scrutin du 7 juin était « crucial », et que pour les Libanais, « il s'agit d'un signe de ralliement et d'unité ».
« Notez comment ces élections se sont tenues, en dépit de tout », a-t-il conclu.
À la LAU, le président Carter a été plus prolixe en ce qui concerne la situation régionale et l'ouverture du nouveau président américain, Barack Obama. « Je suis convaincu que des développements positifs se sont produits depuis l'arrivée au pouvoir du président Obama, a-t-il dit. Il a déjà réalisé des changements radicaux par rapport aux huit années précédentes. Ce qu'il a dit au Caire contenait des messages au monde entier. Les États-Unis souhaitent avoir des rapports positifs avec tous, même avec l'Iran. En ce qui concerne le Liban, l'une des choses les plus importantes est d'œuvrer à la formation d'un gouvernement d'entente nationale », a-t-il conclu.
Jimmy Carter, dont les 60 observateurs ont suivi de près le déroulement de l'opération électorale, a effectué hier une tournée d'adieux auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, du Premier ministre, Fouad Siniora, du chef du Courant du futur, Saad Hariri, du patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, et du président de la Lebanese American University. À la LAU, M. Carter a rencontré un certain nombre de personnalités de la communauté économique.
« Je suis très fier du peuple libanais qui, en dépit des circonstances difficiles qu'il a connues, a su organiser un scrutin admirable et légalement irréprochable, marqué par un taux de participation massif », a affirmé Jimmy Carter à l'issue de son entrevue avec Nabih Berry.
« Nous espérons que ces élections seront couronnées par la formation d'un gouvernement homogène œuvrant pour l'avenir du Liban et pour la paix. Nous espérons que la paix s'étendra à tous les pays de la région, en particulier entre Palestiniens et Israéliens, que les droits des Palestiniens seront garantis et que leurs épreuves, à Gaza et en Cisjordanie, prendront fin. Voilà ce que j'espère de ces élections », a ajouté M. Carter, à l'adresse des journalistes présents.
Interrogé sur la possibilité que le gouvernement des États-Unis change d'attitude à l'égard du Hezbollah, le président Carter a répondu, sur le ton de la plaisanterie : « Je partage, là-dessus, la vision du président de la Chambre... »
Dialogue avec l'Iran
On apprend du reste que le président de la Fondation Carter se rendra, après le Liban, en Syrie, en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens. À Damas, M. Carter a affirmé avoir l'intention de rencontrer, à titre privé, les représentants du Hamas. « J'y rencontrerai aussi le président Bachar el-Assad, que j'ai d'ailleurs connu alors qu'il était étudiant à Londres », a-t-il précisé.
De son côté, M. Berry a rappelé qu'aux yeux de la communauté internationale, le scrutin du 7 juin était « crucial », et que pour les Libanais, « il s'agit d'un signe de ralliement et d'unité ».
« Notez comment ces élections se sont tenues, en dépit de tout », a-t-il conclu.
À la LAU, le président Carter a été plus prolixe en ce qui concerne la situation régionale et l'ouverture du nouveau président américain, Barack Obama. « Je suis convaincu que des développements positifs se sont produits depuis l'arrivée au pouvoir du président Obama, a-t-il dit. Il a déjà réalisé des changements radicaux par rapport aux huit années précédentes. Ce qu'il a dit au Caire contenait des messages au monde entier. Les États-Unis souhaitent avoir des rapports positifs avec tous, même avec l'Iran. En ce qui concerne le Liban, l'une des choses les plus importantes est d'œuvrer à la formation d'un gouvernement d'entente nationale », a-t-il conclu.
Il a également plaidé pour « un surcroît de réformes électorales » assurant la plus large participation possible de l'électorat, notamment féminin, et a appelé de ses vœux la formation au Liban d' un « gouvernement d'entente nationale ».Jimmy Carter, dont les 60 observateurs ont suivi de...
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