La chasse aux agents pro-israéliens se poursuit. Hier, les services de renseignements de l'armée ont arrêté une nouvelle personne originaire de la localité de Aïn Kana dans l'Iqlim at-Touffah. Ali Mahmoud Mallah est soupçonné d'espionnage pour le compte d'Israël. Les unités de l'armée ont retrouvé chez lui des équipements lui permettant de prendre contact avec l'État hébreu.
Entre-temps, l'enquête avec les membres des réseaux arrêtés se poursuit. Le juge d'instruction près le tribunal militaire, Samih el-Hajj, a émis des mandats d'arrêt contre Hussein Mohammad Ali Moussa, Hachem Mohammad Audeh, Jaafar Hassan Halaweh, Mohammad Hassan Jomaa et Ali Hussein Jomaa. Pour sa part, le juge Fadi Sawwan a clôturé son enquête avec le sergent-chef au sein des FSI, Haytham Rajeh Sahmarani, son épouse Raghida Ahmad Taher, sa sœur Sahira et son mari Mohammad Ahmad el-Amine. Le juge a déféré le dossier devant le parquet militaire.
De son côté, la porte-parole de la Finul, Yasmina Bouziane, a déclaré qu'à l'issue des premières investigations menées avec deux employés libanais au sein de la Finul, les autorités libanaises les ont relâchés, le premier en date du 31 mai dernier, le second le 3 juin. La porte-parole a précisé que les deux personnes ont réintégré normalement leurs postes au sein de la Finul.
La question des réseaux d'espionnage a d'ailleurs été au centre des entretiens entre le Premier ministre, Fouad Siniora, et le coordinateur spécial des Nations unies au Liban, Michael Williams, qui s'est contenté de déclarer : « Ce sujet nous intéresse au plus haut point. Nous le suivons de très près. »