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Sport - Basket-ball

L’ombre de O’Neal va planer sur le choc Lakers-Orlando

Une ombre va planer sur les rencontres au sommet, qui débutent aujourd'hui à Los Angeles entre les Lakers et Orlando, et ce n'est pas celle de LeBron James, déjà en vacances, mais de Shaquille O'Neal.
Le « Shaq » sera dans les têtes des deux hommes forts attendus de la finale, Dwight Howard (Orlando) et Kobe Bryant (Lakers), à l'heure où le Magic part à la conquête de son premier titre et que les Los Angeles en ont déjà quatorze en magasin. Howard, meilleur défenseur de l'année, rêve en effet de réussir au stade où le jeune O'Neal avait échoué avec le Magic, face à Houston en 1995, alors que Bryant rêve, lui, de gagner enfin une bague de champion sans O'Neal, avec lequel il a remporté ses trois titres à ce jour, de 2000 à 2002.
Car le « Shaq » a trouvé son héritier en NBA, en la personne de Howard, qui a mené Orlando en finale avec le même visage de jeune premier, le même physique de déménageur et les mêmes dunks ravageurs, Bryant veut, lui, au contraire se débarrasser de l'héritage pesant du Shaq à « LA ».
Le n° 24 des Lakers ne déteste rien de plus que de se faire rappeler qu'il n'a jamais gagné le championnat sans son ancien coéquipier, qui a quitté Los Angeles en 2004 dans un climat de polémiques entre eux deux et qui a depuis de nouveau brandi le trophée (à Miami en 2006), contrairement à Bryant.
La finale 2008, perdue par les Lakers face à Boston sur une humiliation de 39 points dans le match n° 6, lui reste à cet égard en travers de la gorge. « Nous sommes de retour là où nous avons échoué l'an dernier pour, cette fois, finir le travail », prévient Bryant (30 points de moyenne en playoffs).
« Si nous jouons à fond pendant 48 minutes de chaque match, nous devrons finir avec une bague de champion au doigt », répond Howard (15 rebonds par match).
La clé pour les joueurs de Phil Jackson, entraîneur en quête d'un 10e titre de champion (6 avec le Chicago de Michael Jordan, et 3 avec les Lakers de Bryant et... O'Neal), sera de contenir Howard à l'intérieur. Mais ils n'ont aucune garantie de ce côté-là avec le jeune Andrew Bynum, aussi insignifiant en play-offs qu'il a été prometteur pendant la saison, et l'irrégulier Lamar Odom, un match bien présent, un autre aux abonnés absents.
La solution sera de l'amener à faire des fautes, son péché mignon, voire à l'énerver (Howard n'est qu'à deux fautes techniques d'un match de suspension). Mais si la menace d'Orlando était réduite à la seule dimension de « Superman », les Lakers pourraient voir venir. Seulement, le Magic fait aussi pleuvoir à trois points, avec Rashard Lewis, Hedo Turkoglu, Courtney Lee et Rafer Alston, sans compter le « Frenchy » Mike Piétrus.
Une armée de fines gâchettes qui savent étirer les espaces et piéger les défenseurs, même ceux du calibre de Bryant, Trevor Ariza ou Derek Fisher.
Et s'il fallait un dernier motif d'inquiétude pour Los Angeles, il suffirait de souligner qu'Orlando, qui a gagné ses deux matches de saison régulière face aux Lakers, s'est offert coup sur coup le champion en titre (Boston) et la meilleure équipe de la saison régulière qui n'avait pas concédé un match jusque-là en play-offs (Cleveland). « Superman » et ses copains magiciens à trois points débarquent à Hollywood, et ce n'est certainement pas pour faire de la figuration.
Une ombre va planer sur les rencontres au sommet, qui débutent aujourd'hui à Los Angeles entre les Lakers et Orlando, et ce n'est pas celle de LeBron James, déjà en vacances, mais de Shaquille O'Neal.Le « Shaq » sera dans les têtes des deux hommes forts attendus de la finale, Dwight Howard (Orlando) et Kobe Bryant (Lakers), à l'heure...
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