Le président américain Barack Obama a dit vouloir "remettre sérieusement sur les rails" les négociations sur une résolution du conflit israélo-palestinien, dans une interview à la radio-télévision britannique BBC diffusée mardi.
Les Etats-Unis "vont être capables de remettre sérieusement les négociations sur les rails", a indiqué M. Obama. "C'est non seulement dans l'intérêt des Palestiniens d'avoir un Etat, mais c'est également dans l'intérêt des Israéliens que la situation se stabilise... Et c'est dans l'intérêt des Etats-Unis que nous ayons deux Etats vivant côte à côte en paix et en sécurité", a ajouté le président dans sa première interview à un média britannique depuis qu'il a pris ses fonctions.
Interrogé sur le refus du gouvernement israélien de geler la colonisation, M. Obama a plaidé pour la patience. "La diplomatie, c'est toujours un travail de longue haleine. Les résultats ne viennent jamais rapidement", a-t-il répondu, indiquant appliquer le même principe à l'Iran.
"Ce que j'ai dit, c'est qu'il est dans les intérêts du monde que l'Iran mette de côté ses ambitions en vue de posséder l'arme nucléaire". Le meilleur moyen d'y arriver est d'utiliser "la diplomatie directe", a estimé M. Obama.
"Je ne veux pas fixer de calendrier artificiel mais nous voulons nous assurer que, d'ici à la fin de l'année, nous pourrons voir évoluer sérieusement un processus permettant d'aller de l'avant".
Peu avant de s'envoler pour une tournée en Arabie saoudite et en Egypte, puis en Europe, le président a averti que les Etats-Unis ne pouvaient pas imposer leurs valeurs aux autres pays.
"Le danger, je pense, c'est quand les Etats-Unis ou un pays quelconque pensent que nous pouvons simplement imposer ces valeurs à un autre pays, qui a une histoire différente et une culture différente", a-t-il déclaré.
Mais "je pense que la chose que nous pouvons faire avant tout, c'est donner le bon exemple. C'est pourquoi, fermer Guantanamo, de mon point de vue, aussi difficile que ce soit, est important", a-t-il ajouté.
Evoquant le discours très attendu qu'il prononcera jeudi au Caire, M. Obama a averti qu'un "seul discours ne va pas résoudre tous les problèmes" mais estimé que son déplacement dans les pays musulmans représentait "une opportunité pour nous de faire en sorte que les deux parties s'écoutent un peu plus et, espérons-le, d'apprendre quelque chose".
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