les balcons des appartements, les poteaux d'électricité, les ponts et tunnels même, appelant le candidat à voter, à changer d'avis, à se rappeler les morts, et bien d'autres choses encore ?
C'est tout simplement de l'intox à tous les niveaux. Pas question pour le citoyen de faire le moindre pas dans la capitale, sur les routes, dans les villes ou les villages sans être rattrapé par l'échéance électorale. Aurait-il envie d'aller se dorer sur la plage ou de se perdre dans la montagne qu'il serait immédiatement rappelé à l'ordre par ces messages à profusion, par ces binettes retouchées, améliorées de députés en puissance.
Le paysage libanais prend aujourd'hui l'allure d'une jungle où mégalomanie et narcissisme font bon ménage, où drapeaux, affiches, slogans, images et portraits des concurrents se superposent, se disputent la moindre place, le moindre trou, dans le désir évident de s'éliminer mutuellement. Le désordre ambiant est tel que publicités électorale et commerciale finissent par se rencontrer, frisant la caricature, provoquant l'hilarité du citoyen. Ici, les portraits de deux candidats frôlent les fesses d'un mannequin posant pour une marque de lingerie. Là, ce sont les seins gonflés à bloc d'une chanteuse locale qui tentent de se faire une place entre deux portraits de députés potentiels. Mais cette débauche d'affichage n'est pas nécessairement génératrice de ce rire si bienfaiteur. Elle risque même de constituer une menace sécuritaire, comme dans ce quartier où les drapeaux des FL et du CPL placés sur le même pylône ont été source de tensions entre les partisans des deux formations concurrentes.
Difficile aujourd'hui, à moins d'une semaine des législatives, d'identifier le message unique émanant de chaque partie, tellement les messages sont nombreux et hétéroclites, tellement ils se suivent et se chevauchent. Et puis, il n'est pas rare, au hasard d'une rue, de tomber sur un message publicitaire créé en dernière minute rien que pour répondre, du tac au tac, à tel slogan ou à tel homme politique.
Folie de paroles, de mots, de slogans, de portraits et de drapeaux qui énervent le citoyen autant qu'ils l'amusent, mais qui ne changeront absolument rien à la conviction intime de chacun de voter pour ses candidats et de sanctionner d'autres.
C'est tout simplement de l'intox à tous les niveaux. Pas question pour le citoyen de faire le moindre pas dans la capitale, sur les routes, dans les villes ou les villages sans être rattrapé par l'échéance électorale. Aurait-il envie d'aller se dorer sur la plage ou de se perdre dans la montagne qu'il serait immédiatement rappelé à l'ordre par ces messages à profusion, par ces binettes retouchées, améliorées de députés en puissance.
Le paysage libanais prend aujourd'hui l'allure d'une jungle où mégalomanie et narcissisme font bon ménage, où drapeaux, affiches, slogans, images et portraits des concurrents se superposent, se disputent la moindre place, le moindre trou, dans le désir évident de s'éliminer mutuellement. Le désordre ambiant est tel que publicités électorale et commerciale finissent par se rencontrer, frisant la caricature, provoquant l'hilarité du citoyen. Ici, les portraits de deux candidats frôlent les fesses d'un mannequin posant pour une marque de lingerie. Là, ce sont les seins gonflés à bloc d'une chanteuse locale qui tentent de se faire une place entre deux portraits de députés potentiels. Mais cette débauche d'affichage n'est pas nécessairement génératrice de ce rire si bienfaiteur. Elle risque même de constituer une menace sécuritaire, comme dans ce quartier où les drapeaux des FL et du CPL placés sur le même pylône ont été source de tensions entre les partisans des deux formations concurrentes.
Difficile aujourd'hui, à moins d'une semaine des législatives, d'identifier le message unique émanant de chaque partie, tellement les messages sont nombreux et hétéroclites, tellement ils se suivent et se chevauchent. Et puis, il n'est pas rare, au hasard d'une rue, de tomber sur un message publicitaire créé en dernière minute rien que pour répondre, du tac au tac, à tel slogan ou à tel homme politique.
Folie de paroles, de mots, de slogans, de portraits et de drapeaux qui énervent le citoyen autant qu'ils l'amusent, mais qui ne changeront absolument rien à la conviction intime de chacun de voter pour ses candidats et de sanctionner d'autres.
les balcons des appartements, les poteaux d'électricité, les ponts et tunnels même, appelant le candidat à voter, à changer d'avis, à se rappeler les morts, et bien d'autres choses encore ?C'est tout simplement de l'intox à tous les niveaux. Pas question pour le citoyen de faire le moindre pas dans la capitale, sur les routes, dans les villes ou les villages sans être rattrapé par l'échéance électorale. Aurait-il envie d'aller se dorer sur la plage ou de se perdre dans la montagne qu'il serait immédiatement rappelé à l'ordre par ces messages à profusion, par ces binettes retouchées, améliorées de députés en puissance.Le paysage libanais prend aujourd'hui l'allure d'une jungle où...
Les plus commentés
Entre pouvoir et agir : oser
Trump affirme que Aoun a « la possibilité de construire un État loin du Hezbollah », MBS évoque le monopole des armes
Joumblatt : Ce qui nous importe, c’est la préservation du Grand Liban