M. Aridi, qui a rappelé au passage la position du chef du PSP Walid Joumblatt au sujet du fameux article publié par l'hebdomadaire allemand, a affirmé qu'elle a non seulement été appréciée par l'ensemble de la classe politique, mais elle a également pavé la voie à une position unifiée sur cette question de manière à sauvegarder le Liban de la zizanie.
De son côté, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a estimé que cet article visait à entraîner les Libanais dans un nouveau conflit, rappelant que le Tribunal spécial pour le Liban est le seul habilité à véhiculer des informations sur le dossier de l'assassinat de Rafic Hariri.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a affirmé à ce propos que les Libanais « doivent prendre garde des multiples rumeurs qui circulent et ne pas croire tout ce qui est publié ». L'ancien chef de l'État, Émile Lahoud, a estimé de son côté que les informations qui filtrent dans certains organes de presse étrangers « ne servent qu'Israël dans sa guerre permanente contre le Liban », estimant que l'État hébreu n'avait d'autre souci que de semer la confusion et de diviser les Libanais, leur armée et leur résistance.