Certains jours, le temps est parfait : ni trop froid ni trop chaud. Parfait pour ouvrir la fenêtre de sa voiture ou même pour se rendre à pied à destination. Parfait pour respirer l'air pur au lieu de rester confiné dans une atmosphère climatisée. Sauf que de l'air pur, il faut aller très loin, trop loin, désormais, pour en trouver.
Vous décidez de laisser votre fenêtre ouverte ou de vous promener dans la rue ? Il ne se passera pas longtemps avant qu'un véhicule fumant ne vienne vous pourrir la vie. Dans le pire des cas, cela peut être un camion ou un de ces gros bus, dont les pots d'échappement, par un heureux hasard, sont dirigés vers le côté... Exactement à hauteur d'homme ! Quelle prévoyance !
Et vous vous retrouvez complètement asphyxié, ne sachant comment retenir votre souffle pour ne pas inhaler ces vagues de mazout de piètre qualité qui déferlent vers vous. Comme vous ne pouvez retenir votre souffle assez longtemps, vous en respirerez toujours un peu, ce qui vous retournera l'estomac à tous les coups. Charmant...
L'air de la capitale et des grandes villes est sans nul doute chargé d'un taux élevé de polluants, ainsi que l'ont établi les rares études entreprises à l'initiative d'universités privées comme l'Université Saint-Joseph ou l'AUB. Mais on attend toujours la création d'un véritable réseau national de mesure de la pollution, qui, seul, permettrait de prendre des mesures efficaces pour la réduction de cette pollution quand elle dépasse un certain taux, à l'instar d'autres pays.
Les données sur la pollution atmosphérique, pratiquement une fatalité vu notre mode de vie moderne, restent très peu fournies au Liban. Or ce serait l'un des problèmes écologiques qui ont le plus d'incidence directe sur notre santé, allant des allergies à des maladies comme l'asthme ou même des types de cancer. Excepté certaines mesures pour réduire l'utilisation, dans les petits véhicules, de mazout de mauvaise qualité prises dans les années 90, rien n'a vraiment été entrepris au niveau des autorités pour endiguer le fléau.
Pour en revenir aux véhicules qui vous asphyxient dans la rue, peut-être que la véritable question qu'on devrait se poser est de savoir à quoi sert, dans leur cas, l'examen mécanique ? Pourquoi les autorités n'imposent-elles pas aux poids lourds de diriger autrement leurs pots d'échappement et d'utiliser un carburant de meilleure qualité ?
Les citoyens n'ont-ils pas le droit de respirer un air de qualité acceptable ? N'est-il pas temps que les pollueurs soient pénalisés d'une façon ou d'une autre ? Drôles de questions dans un pays où l'on ne demande pas encore de comptes à ceux qui contribuent de manière essentielle à la dégradation de l'environnement et de la qualité de vie de leurs concitoyens.
Entre-temps, pour respirer de l'air pur, il vaut mieux se diriger loin, vers l'une des réserves naturelles du pays par exemple. Mais il ne faut surtout pas s'y habituer outre mesure. Il sera toujours temps d'inhaler les bons vieux polluants sur le chemin du retour !
Vous décidez de laisser votre fenêtre ouverte ou de vous promener dans la rue ? Il ne se passera pas longtemps avant qu'un véhicule fumant ne vienne vous pourrir la vie. Dans le pire des cas, cela peut être un camion ou un de ces gros bus, dont les pots d'échappement, par un heureux hasard, sont dirigés vers le côté... Exactement à hauteur d'homme ! Quelle prévoyance !
Et vous vous retrouvez complètement asphyxié, ne sachant comment retenir votre souffle pour ne pas inhaler ces vagues de mazout de piètre qualité qui déferlent vers vous. Comme vous ne pouvez retenir votre souffle assez longtemps, vous en respirerez toujours un peu, ce qui vous retournera l'estomac à tous les coups. Charmant...
L'air de la capitale et des grandes villes est sans nul doute chargé d'un taux élevé de polluants, ainsi que l'ont établi les rares études entreprises à l'initiative d'universités privées comme l'Université Saint-Joseph ou l'AUB. Mais on attend toujours la création d'un véritable réseau national de mesure de la pollution, qui, seul, permettrait de prendre des mesures efficaces pour la réduction de cette pollution quand elle dépasse un certain taux, à l'instar d'autres pays.
Les données sur la pollution atmosphérique, pratiquement une fatalité vu notre mode de vie moderne, restent très peu fournies au Liban. Or ce serait l'un des problèmes écologiques qui ont le plus d'incidence directe sur notre santé, allant des allergies à des maladies comme l'asthme ou même des types de cancer. Excepté certaines mesures pour réduire l'utilisation, dans les petits véhicules, de mazout de mauvaise qualité prises dans les années 90, rien n'a vraiment été entrepris au niveau des autorités pour endiguer le fléau.
Pour en revenir aux véhicules qui vous asphyxient dans la rue, peut-être que la véritable question qu'on devrait se poser est de savoir à quoi sert, dans leur cas, l'examen mécanique ? Pourquoi les autorités n'imposent-elles pas aux poids lourds de diriger autrement leurs pots d'échappement et d'utiliser un carburant de meilleure qualité ?
Les citoyens n'ont-ils pas le droit de respirer un air de qualité acceptable ? N'est-il pas temps que les pollueurs soient pénalisés d'une façon ou d'une autre ? Drôles de questions dans un pays où l'on ne demande pas encore de comptes à ceux qui contribuent de manière essentielle à la dégradation de l'environnement et de la qualité de vie de leurs concitoyens.
Entre-temps, pour respirer de l'air pur, il vaut mieux se diriger loin, vers l'une des réserves naturelles du pays par exemple. Mais il ne faut surtout pas s'y habituer outre mesure. Il sera toujours temps d'inhaler les bons vieux polluants sur le chemin du retour !
Certains jours, le temps est parfait : ni trop froid ni trop chaud. Parfait pour ouvrir la fenêtre de sa voiture ou même pour se rendre à pied à destination. Parfait pour respirer l'air pur au lieu de rester confiné dans une atmosphère climatisée. Sauf que de l'air pur, il faut aller très loin, trop loin, désormais, pour en trouver.Vous décidez de laisser votre fenêtre ouverte ou de vous promener dans la rue ? Il ne se passera pas longtemps avant qu'un véhicule fumant ne vienne vous pourrir la vie. Dans le pire des cas, cela peut être un camion ou un de ces gros bus, dont les pots d'échappement, par un heureux hasard, sont dirigés vers le côté... Exactement à hauteur d'homme ! Quelle prévoyance !Et...