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Liban

Kassem : Une victoire de l’opposition renforcera l’option de la résistance

À dix jours des élections législatives, les cadres du Hezbollah font un forcing pour rassurer la population et les ambassades étrangères. Le numéro 2 du parti, cheikh Naïm Kassem, a ainsi affirmé, dans le cadre d'un entretien avec l'hebdomadaire Magazine, qu'une victoire de l'opposition serait de nature à renforcer l'option de la résistance. Mais la peur de l'Occident n'a aucune raison d'être. Selon lui, la plupart des ambassadeurs occidentaux ont fait savoir que leurs pays seraient prêts à accepter les résultats des élections quels qu'ils soient. Interrogé sur les propos du président iranien sur un changement régional que pourrait entraîner une victoire de l'opposition, cheikh Kassem a répondu que ces propos sont le fruit de l'analyse personnelle du président iranien. Quant au Hezbollah, il se prononce en faveur d'une orientation souverainiste et indépendante. Il a aussi ajouté que le Hezbollah est un facteur de stabilité au Liban. Enfin, en réponse à une question, il a affirmé que le général Aoun aura un bloc parlementaire plus important que ceux d'Amal et du Hezbollah réunis.
De son côté, le chef du bloc parlementaire de la Résistance, Mohammad Raad, a affirmé qu'il faut cesser de faire peur aux Libanais en leur faisant croire que si l'opposition remporte les élections, il y aura une catastrophe économique. Il a précisé que le programme de l'opposition consiste à assurer la stabilité pour permettre de véritables réforme et modernisation des institutions. Raad a dénoncé la campagne de désinformation menée par le camp adverse qui utilise tous les moyens en sa possession pour tenter de peser sur la décision des électeurs. Il a ajouté que c'est la preuve que l'autre camp est au bord du désespoir. Il a sollicité tous les appuis dont il pouvait bénéficier, locaux, régionaux et internationaux, et il ne parvient pas à renverser la balance en sa faveur.
De son côté, le ministre du Travail, Mohammad Fneich, et candidat aux élections a affirmé que la concurrence électorale ne doit pas dépasser les lignes rouges de l'immunité de la patrie. Il a aussi affirmé que la désignation des membres restants du Conseil constitutionnel est la preuve que le gouvernement d'union nationale peut fonctionner efficacement lorsque les bonnes volontés existent et lorsqu'une partie ne cherche pas à imposer sa décision aux autres.
Selon le ministre Fneich, les manœuvres israéliennes sont essentiellement destinées à remonter le moral des troupes de l'État hébreu. Mais la menace israélienne ne doit pas être négligée car ce pays a des projets hégémonistes et des visées sur le Liban. Il a ensuite rendu hommage aux résistants qui, selon lui, avec l'appui de la population et de l'armée, ont renversé les équations régionales. Fneich a enfin rappelé que l'option de l'opposition est la participation et le dialogue. « Quelle que soit l'identité du vainqueur, nous sommes condamnés à nous entendre et à partager ensemble la gestion de la chose publique. C'est ainsi seulement que nous pourrons préserver les acquis déjà obtenus et respecter la mémoire de nos martyrs. »
À dix jours des élections législatives, les cadres du Hezbollah font un forcing pour rassurer la population et les ambassades étrangères. Le numéro 2 du parti, cheikh Naïm Kassem, a ainsi affirmé, dans le cadre d'un entretien avec l'hebdomadaire Magazine, qu'une victoire de l'opposition serait de nature à renforcer l'option de la résistance. Mais la peur de l'Occident n'a aucune raison d'être. Selon lui, la plupart des ambassadeurs occidentaux ont fait savoir que leurs pays seraient prêts à accepter les résultats des élections quels qu'ils soient. Interrogé sur les propos du président iranien sur un changement régional que pourrait entraîner une victoire de l'opposition, cheikh Kassem a répondu que ces...
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