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Démenti du FMI : pas de négociations d'un prêt pour le Hezbollah

Le Fonds monétaire international a indiqué jeudi avoir discuté lors d'une mission au Liban avec le Hezbollah, pour lui expliquer son rôle et plaider pour des réformes économiques, mais qu'il n'avait pas évoqué avec lui la possibilité d'un prêt au pays.

Un porte-parole de l'institution a démenti avoir "négocié avec des membres ou sympathisants du Hezbollah sur un éventuel prêt", après des informations en ce sens des quotidiens New York Times et Financial Times.

Ce porte-parole a expliqué à l'AFP que lors de la dernière mission annuelle du FMI au Liban, en février et mars, ses experts avaient "rencontré les principaux partis politiques dans le cadre de leur travail de proximité".

Le Liban organise le 7 juin des élections législatives cruciales au terme d'une législature marquée par une guerre dévastatrice entre le Hezbollah et Israël en 2006, et une grave crise politique qui a dégénéré en heurts intercommunautaires sanglants en 2008.

La majorité, avec à sa tête la plus grande formation sunnite du pays, le Courant du futur de Saad Hariri, y affrontera une opposition menée par le Hezbollah, allié de la Syrie et de l'Iran.

Le FMI a précisé avoir à l'occasion de sa visite "rencontré le directeur adjoint d'un centre de recherche économique proche du Hezbollah", Abedel Halim Fadlalah.

Le Fonds avait ajouté en novembre 37,6 millions de dollars à une "aide d'urgence d'après conflit" de 76,7 millions accordée un an et demi plus tôt au Liban.

En avril, dans le rapport publié après sa mission annuelle, il avait loué "la remarquable résistance de l'économie libanaise face à la crise économique mondiale".

Son porte-parole a ajouté que toute nouvelle aide du Fonds était une décision du ressort de son conseil d'administration.

Les États-Unis, qui qualifient le Hezbollah de groupe terroriste ayant tué le plus grand nombre d'Américains avant le 11 septembre 2001, y ont des droits de vote suffisants pour bloquer toute décision.

Un porte-parole de l'institution a démenti avoir "négocié avec des membres ou sympathisants du Hezbollah sur un éventuel prêt", après des informations en ce sens des quotidiens New York Times et Financial Times.
Ce porte-parole a expliqué à l'AFP que lors de la dernière mission annuelle du FMI au Liban, en février et mars, ses experts avaient "rencontré les principaux partis politiques dans le cadre de leur travail de proximité".
Le Liban organise le 7 juin des élections législatives cruciales au terme d'une législature marquée par une guerre dévastatrice entre le Hezbollah et Israël en 2006, et une grave crise politique qui a dégénéré en heurts intercommunautaires sanglants en 2008.
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