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Liban

La nomination des cinq membres du Conseil constitutionnel accueillie avec satisfaction dans tous les milieux

Au sein de la majorité comme de l'opposition, des voix se sont élevées pour saluer la nomination, tardive mais incontournable, en Conseil des ministres des cinq derniers membres du Conseil constitutionnel qui devra prendre ses fonctions le plus tôt possible. Attendue depuis des mois, cette nomination est d'autant plus primordiale que cette instance est la seule habilitée à trancher tout éventuel recours en invalidation des élections, prévues le 7 juin prochain.
Pour le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, les turbulences et tergiversations de part et d'autre qui ont entouré la désignation des cinq membres restants du CC « sont dignes d'un petit ouvrage sur l'histoire contemporaine du Liban ». « Le sort du Liban est de parvenir à l'entente et de réussir à concilier les contraires », a-t-il dit, affirmant que le désir réel de parvenir à une solution a été le facteur déterminant.
De son côté, l'ancien Premier ministre, Sélim Hoss, a indiqué que la décision de compléter les membres du CC « a été appréciée au plus haut niveau, d'autant qu'elle est intervenue à la veille des élections ». L'ancien chef de gouvernement a, en outre, indiqué qu'il « craignait que les élections aient lieu en l'absence d'un CC, qui puisse les accompagner et examiner les recours en invalidation présentés devant lui, comme cela avait été le cas il y a quatre ans. Nous nous félicitons également pour le choix de Issam Sleiman à la tête de l'instance constitutionnelle, connu pour sa réputation d'homme académique, sa grande culture, sa transparence, sa compétence et sa probité ».
Lors d'un entretien accordé à une radio locale, Sleiman, le président pressenti du CC, a précisé quelles étaient les fonctions du CC, rappelant que le mandat de cette instance débute le jour où ses membres prêtent serment devant le chef de l'État. Sitôt après, les membres tiendront une réunion au cours de laquelle seront élus le président et le vice-président pour entamer tout de suite après leur mission qui sera de toute évidence d'examiner, dans une première phase, les recours présentés devant lui. La loi a prévu des délais et un mécanisme bien précis à cette fin, a-t-il dit.
Interrogé par L'Orient-Le Jour, M. Sleiman a affirmé que les membres ne pourront toutefois pas prêter serment avant la parution d'un décret consacrant leur nomination, qui devra paraître au Journal officiel. Cela devrait se faire dans les deux à trois jours à venir, a-t-il dit.
Par ailleurs, le candidat au siège maronite du Metn, l'avocat Émile Kanaan, a estimé que la décision du Conseil des ministres est « un pas important en direction de la consolidation du rôle de l'État et de ses institutions et du renforcement de la vie démocratique. Elle a reflété un apaisement général dans les milieux politiques et au sein de la population, tant il est vrai que le CC représente une référence constitutionnelle en matière de recours en invalidation des élections, au cas où il y en aurait ». M. Kanaan a salué la position « sage » du chef de l'État qui, a-t-il dit, a appelé l'ensemble des parties à assumer leurs responsabilités.
Au sein de la majorité comme de l'opposition, des voix se sont élevées pour saluer la nomination, tardive mais incontournable, en Conseil des ministres des cinq derniers membres du Conseil constitutionnel qui devra prendre ses fonctions le plus tôt possible. Attendue depuis des mois, cette nomination est d'autant plus primordiale que cette instance est la seule habilitée à trancher tout éventuel recours en invalidation des élections, prévues le 7 juin prochain.Pour le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, les turbulences et tergiversations de part et d'autre qui ont entouré la désignation des cinq membres restants du CC « sont dignes d'un petit ouvrage sur l'histoire contemporaine du Liban ». « Le sort du Liban est de parvenir...
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