La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est déclarée mercredi "soulagée" en recevant dans son bureau la journaliste irano-américaine Roxana Saberi, de retour aux Etats-Unis après avoir passé quatre mois dans une prison iranienne.
"Nous sommes absolument ravis et évidemment soulagés qu'elle soit bien rentrée à la maison", a déclaré la chef de la diplomatie américaine à la presse à l'occasion d'une séance photos avec la jeune femme de 32 ans, née aux Etats-Unis d'un père iranien et d'une mère japonaise.
L'arrestation en janvier de Roxana Saberi, condamnée en avril à huit ans de prison pour espionnage, "a représenté une cause de profonde préoccupation pour notre pays, pour l'administration (du président Barack) Obama et pour moi personnellement, non seulement en tant que secrétaire d'Etat mais aussi en tant que mère", a ajouté Mme Clinton.
"J'ai eu une pensée chaque jour pour Roxana et ses parents", a-t-elle assuré. "Je suis très heureuse de la recevoir ici".
Comme elle l'avait fait vendredi à son retour sur le sol américain, Roxana Saberi a de nouveau remercié le peuple américain, M. Obama et Mme Clinton pour leurs pressions sur le régime iranien en vue de sa libération.
"Quand j'ai découvert tout le soutien dont je bénéficiais alors que j'étais en prison, ça m'a donné beaucoup de force et ça m'a aidé, et je ne me suis plus sentie aussi seule", a-t-elle ajouté.
"Je suis très fière d'être Américaine, de même que je suis fière de mes origines japonaises et iraniennes", a-t-elle conclu. "C'est magnifique d'être de retour".
Roxana Saberi a été libérée de la prison d'Evine à Téhéran le 11 mai après qu'un tribunal eut réduit sa condamnation pour espionnage à deux ans avec sursis. Elle est arrivée vendredi aux Etats-Unis, après avoir passé une semaine en Autriche avec ses parents et son frère.
"Nous sommes absolument ravis et évidemment soulagés qu'elle soit bien rentrée à la maison", a déclaré la chef de la diplomatie américaine à la presse à l'occasion d'une séance photos avec la jeune femme de 32 ans, née aux Etats-Unis d'un père iranien et d'une mère japonaise.
L'arrestation en janvier de Roxana Saberi, condamnée en avril à huit ans de prison pour espionnage, "a représenté une cause de profonde préoccupation...