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Reprise des pourparlers israélo-palestiniens : la Maison Blanche "optimiste"

La Maison Blanche s'est dite "optimiste" mercredi sur le fait que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui rencontrera jeudi le président américain Barack Obama, accepte de reprendre les négociations avec Israël.

Les Palestiniens ont exclu toute reprise des négociations de paix avec Israël tant que les barrages routiers ne seraient pas levés et la colonisation gelée en Cisjordanie.

Mais Washington espère que M. Abbas répondra à l'offre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de reprendre contact "immédiatement" avec la partie palestinienne, a déclaré le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.

"Nous avons bien entendu été encouragés par ce qu'a dit le Premier ministre Netanyahu sur la reprise des discussions", a dit M. Gibbs. "Nous espérons qu'il en sera de même avec M. Abbas lorsque nous le rencontrerons jeudi", a-t-il ajouté.

Pour sa part, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a affirmé mercredi que les Etats-Unis avaient des propositions détaillées à présenter aux deux parties pour relancer les négociations.

"Nous allons présenter des propositions très spécifiques aux Israéliens et aux Palestiniens", a-t-elle déclaré au cours d'un point de presse avec son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit.

"C'est ce que le sénateur (George) Mitchell a fait ces derniers jours", a ajouté Mme Clinton en référence à une rencontre mardi à Londres de l'émissaire américain pour le Proche-Orient avec une délégation israélienne.

"Mais je ne vais pas négocier en public", a-t-elle conclu. "Nous faisons un effort concerté. Nous avons une approche très bien préparée, nous disposons de beaucoup de support de pays comme l'Egypte".

Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères a prévenu qu'il était urgent de relancer les discussions de paix israélo-palestiniennes.

"En l'absence de telles négociations", a-t-il prévenu, "la situation risque de se détériorer dans cette partie du monde et nous serons tous --non seulement les peuples et les pays de la région mais aussi les Etats-Unis et le monde occidental-- dans une situation très difficile".

"Agissons et agissons de façon décisive maintenant. Pas demain, ni le jour suivant", a-t-il conclu.

Le négociateur palestinien Ahmad Qoreï a déclaré au quotidien israélien Haaretz de mardi que l'Autorité palestinienne conditionnait la reprise des négociations avec Israël à la levée des barrages militaires et à l'arrêt de la colonisation en Cisjordanie, et que ces conditions seraient présentées par Mahmoud Abbas au président américain lors de leur rencontre.

M. Obama recevra M. Abbas 10 jours après avoir reçu M. Netanyahu, qui a ignoré les appels des Etats-Unis à un gel complet de la construction des colonies en Cisjordanie et rejeté l'idée de limiter la construction d'enclaves juives à Jérusalem.

De retour de son voyage à Washington la semaine dernière, M. Netanyahu a indiqué avoir dit à M. Obama qu'il était favorable à ce que des négociations de paix aient lieu immédiatement avec les Palestiniens et avec la Syrie.

Il a appelé les pays arabes à faire "des concessions concrètes dès le départ" pour faire démarrer les négociations.

La Maison Blanche s'est dite "optimiste" mercredi sur le fait que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui rencontrera jeudi le président américain Barack Obama, accepte de reprendre les négociations avec Israël.
Les Palestiniens ont exclu toute reprise des négociations de paix avec Israël tant que les barrages routiers ne seraient pas levés et la colonisation gelée en Cisjordanie.
Mais Washington espère que M. Abbas répondra à l'offre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de reprendre contact "immédiatement" avec la partie palestinienne, a déclaré le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.
"Nous avons bien entendu été encouragés par ce qu'a dit le Premier ministre Netanyahu...