L'organisation internationale des droits de l'homme a également condamné le blocus israélien contre la bande de Gaza, renforcé après la violente prise de pouvoir du Hamas islamiste en juin 2007. Le blocus « a exacerbé une situation humanitaire déjà difficile, les problèmes de santé et sanitaires, la pauvreté et la malnutrition de ses 1,5 million d'habitants », affirme Amnesty.
Avant la guerre, quelque 450 Palestiniens ont été tués et des milliers blessés par les forces israéliennes, la majorité durant les premiers six mois de l'année 2008. Et à la fin de cette même année, quelque 8 000 Palestiniens se trouvaient dans des prisons en Israël, dont 300 mineurs et 550 personnes détenues sans charges ni procès, dans le cadre du système de détention administrative, certains depuis plus de six ans.
Amnesty dénonce par ailleurs les violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité palestiniennes, du Hamas et de l'Autorité palestinienne, coupables selon l'ONG de détentions arbitraires, torture et atteinte à la liberté d'expression. Après le déclenchement de l'offensive israélienne, les forces du Hamas ont enlevé des opposants et des personnes accusées de collaboration avec Israël, « certains ont été sommairement exécutés, d'autres ont été battus ou se sont fait tirer dans une jambe », assure Amnesty.