Amnesty International a estimé dans son rapport annuel que l'administration Obama avait fourni des réponses « mitigées » à la politique mise en place par George W. Bush en matière d'antiterrorisme, alors que les « attentes étaient énormes ». « Les promesses initiales et les premières décisions importantes pour faire cesser les abus ont été suivies de peu d'actes pour s'assurer que les politiques de détention étaient mises en conformité avec les obligations internationales des États-Unis », détaille Amnesty.
Parmi les reproches formulés à la nouvelle administration, Amnesty regrette, entre autres, que l'administration Obama se refuse à rechercher « les responsabilités et les remèdes aux violations des droits de l'homme », observées pendant les huit années de présidence Bush. Elle condamne également son recours en février au principe du « secret d'État » pour demander à un tribunal de classer une plainte « comme l'avait fait l'administration Bush auparavant ».
À l'actif de Barack Obama, l'organisation place le fait que les États-Unis aient « manifesté la volonté de participer au conseil des droits de l'homme » de l'ONU. Elle relève également le décret sur la fermeture de Guantanamo, l'arrêt des techniques d'interrogatoire musclées et des détentions secrètes de la CIA ou encore la publication des notes internes au ministère de la Justice en 2002 et 2005 offrant un cadre juridique à l'usage de la torture.
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