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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

Attentat-suicide à Lahore : au moins 23 morts et près de 300 blessés

En représailles à l'offensive de l'armée pakistanaise à Swat, les islamistes avaient promis de se venger « partout dans le pays ». L'attaque a visé un complexe de la police.
Un attentat-suicide a dévasté hier un immeuble de la police à Lahore, dans l'est du Pakistan. Il est survenu alors que l'offensive de l'armée contre les talibans liés à el-Qaëda bat son plein dans le Nord-Ouest. Cette attaque porte à environ 1 900 le nombre de morts en moins de deux ans dans une vague d'attentats qui ensanglante le Pakistan, depuis que les talibans pakistanais, et Oussama ben Laden lui-même, ont déclaré le jihad (guerre sainte) à Islamabad pour son soutien à la « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis. Les combattants islamistes avaient promis de se venger « partout dans le pays » depuis le lancement, sous la pression de Washington, d'une vaste offensive de l'armée il y a un mois dans la vallée de Swat et ses environs, dans le Nord-Ouest, tombée aux mains des talibans depuis deux ans. Au moins cinq hommes ont ouvert le feu et lancé des grenades sur un barrage qui protégeait l'entrée d'un complexe d'immeubles abritant plusieurs services de la police et le quartier général provincial du principal service de renseignements militaires du pays, le puissant ISI (Inter-Services Intelligence), a expliqué Pervaiz Rathore, chef de la police de Lahore. Un officier de l'ISI a été tué. Deux des assaillants, au volant d'une voiture bourrée d'explosifs, n'ont pas réussi à forcer le barrage et l'ont fait exploser sur la route, ce qui a probablement évité un bilan encore plus dramatique. « Vingt-trois personnes, dont 11 policiers, ont été tuées », a déclaré Sajjad Bhutta, chef de l'administration de la municipalité de Lahore, mégalopole de près de 10 millions d'habitants. Près de 300 autres ont été blessées, selon la police. Le bâtiment qui abritait les services de l'unité de police-secours a été réduit à un amas de pierres et de tôles. Les autres immeubles ont été fortement endommagés. « J'ai entendu des coups de feu puis une énorme explosion », a raconté un policier qui sortait, chancelant, des décombres. Selon lui, 30 à 35 de ses collègues restaient coincés sous les décombres. Si l'attaque n'a pas encore été revendiquée, le ministre de l'Intérieur, Rehman Malik, l'a aussitôt attribuée aux « ennemis du Pakistan », terme employé pour désigner les talibans. « Nous sommes en guerre, en guerre pour notre survie », a-t-il lancé, estimant que l'attentat a été perpétré en représailles à l'offensive de l'armée.
Un attentat-suicide a dévasté hier un immeuble de la police à Lahore, dans l'est du Pakistan. Il est survenu alors que l'offensive de l'armée contre les talibans liés à el-Qaëda bat son plein dans le Nord-Ouest. Cette attaque porte à environ 1 900 le nombre de morts en moins de deux ans dans une vague d'attentats qui ensanglante le Pakistan, depuis que les talibans pakistanais, et Oussama ben Laden lui-même, ont déclaré le jihad (guerre sainte) à Islamabad pour son soutien à la « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis. Les combattants islamistes avaient promis de se venger « partout dans le pays » depuis le lancement, sous la pression de Washington, d'une vaste offensive de...
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