Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui remet son mandat en jeu le 12 juin, s'est élevé mercredi contre les critiques à son encontre de ses concurrents, qualifiées d'"insultes" contre la population, a rapporté l'agence Irna.
"La stratégie de campagne de certains candidats est en réalité humiliante et insultante pour la population", a déclaré M. Ahmadinejad dans un discours retransmis par la radio publique.
"Si les insultes à la nation se poursuivent, le gouvernement réexaminera son approche", a-t-il menacé, notant que l'exécutif n'avait pas encore "fermé un seul journal au regard des accusations et des insultes".
"Comment vous permettez-vous d'abuser de la liberté que le peuple vous a accordée?", a lancé à l'adresse des autres candidats le président, qui se présente à l'élection pour un nouveau mandat de quatre ans.
L'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, soutenu par des partis réformateurs, est considéré comme le principal concurrent du président Ahmadinejad. Sont également présents dans la course Mehdi Karoubi, ancien président réformateur du Parlement, et Mohsen Rezaï, un conservateur qui a dirigé les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime.
Les trois concurrents de M. Ahmadinejad ont concentré pour l'instant leurs critiques sur la politique économique du président ultraconservateur, qui a, selon eux, abouti à une inflation de plus de 25% à cause de l'injection massive des rentrées pétrolières dans le circuit économique. Le camp réformateur a également dénoncé les restrictions en matière de liberté depuis l'arrivée au pouvoir de M. Ahmadinejad.
"La stratégie de campagne de certains candidats est en réalité humiliante et insultante pour la population", a déclaré M. Ahmadinejad dans un discours retransmis par la radio publique.
"Si les insultes à la nation se poursuivent, le gouvernement réexaminera son approche", a-t-il menacé, notant que l'exécutif n'avait pas encore "fermé un seul journal au regard des accusations et des insultes".
"Comment vous permettez-vous d'abuser de la liberté que le peuple vous a accordée?", a...