Une visite en France du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, initialement annoncée pour le 3 juin par Paris, est prévue "dans les prochaines semaines" à une date non encore arrêtée, a indiqué mercredi le ministère français des Affaires étrangères.
"La date précise de cette visite, prévue dans les prochaines semaines, est en train d'être définie en concertation entre les deux pays, en fonction notamment des contraintes d'agendas", a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux.
"Nous n'avons aucune indication de difficulté qui serait liée aux positions exprimées par la France", a-t-il ajouté, interrogé pour savoir si les désaccords franco-israéliens sur le processus de paix avec les Palestiniens pesaient sur l'organisation de ce voyage.
Selon le site internet du quotidien israélien Yédiot Aharonot, Ynet, M. Netanyahu devait se rendre la semaine prochaine en Italie et en France mais a reporté ses visites. Il a pris cette décision afin de pouvoir achever les préparatifs en vue de l'adoption du budget 2009-2010, selon la même source.
L'Elysée avait annoncé la semaine dernière que le président français Nicolas Sarkozy recevrait Benjamin Netanyahu le 3 juin à Paris pour la première fois depuis son retour au pouvoir.
Les relations franco-israélienne traversent une passe délicate, Paris pressant le gouvernement israélien, qui s'y refuse, de mettre fin à la colonisation en Cisjordanie et d'accepter la perspective d'un Etat palestinien. La France avait dénoncé vendredi une déclaration de M. Netanyahu sur Jérusalem "capitale d'Israël" qui "le restera pour toujours", en estimant qu'elle "préjuge du statut final" de la ville, un des enjeux principaux du conflit israélo-palestinien.
"La date précise de cette visite, prévue dans les prochaines semaines, est en train d'être définie en concertation entre les deux pays, en fonction notamment des contraintes d'agendas", a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux.
"Nous n'avons aucune indication de difficulté qui serait liée aux positions exprimées par la France", a-t-il ajouté, interrogé pour savoir si les désaccords...