Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a qualifié lundi de "mensonges" les informations d'un hebdomadaire allemand sur l'implication présumée du Hezbollah libanais dans l'assassinat du dirigeant libanais Rafic Hariri.
"J'invite le (procureur) chargé de l'enquête (Daniel Bellemare) à user de ses compétences (pour faire face à) ces mensonges (qui) entravent la conduite de l'enquête internationale", a déclaré M. Moallem, lors d'une conférence de presse.
"Il s'agit d'un article insignifiant publié dans un journal connu", a affirmé M. Moallem qui a appelé la direction du journal allemand Der Spiegel à "vérifier qui a écrit l'article et qui est derrière".
Citant des informations obtenues de "sources proches du tribunal (spécial pour le Liban, TSL) et vérifiées par la consultation de documents internes", Der Spiegel a écrit samedi que l'enquête pointait désormais vers l'implication des "forces spéciales" du Hezbollah "qui ont planifié et exécuté" l'attentat qui a tué Hariri.
Rafic Hariri, Premier ministre sous la tutelle syrienne devenu opposant à l'hégémonie de Damas au Liban, a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à Beyrouth.
La Syrie, qui exerçait un pouvoir sans partage au Liban au moment de cet assassinat survenu le 14 février 2005, a toujours nié toute implication.
"J'invite le (procureur) chargé de l'enquête (Daniel Bellemare) à user de ses compétences (pour faire face à) ces mensonges (qui) entravent la conduite de l'enquête internationale", a déclaré M. Moallem, lors d'une conférence de presse.
"Il s'agit d'un article insignifiant publié dans un journal connu", a affirmé M. Moallem qui a appelé la direction du journal allemand Der Spiegel à "vérifier qui a écrit l'article et qui est derrière".
Citant des informations...