Samy Gemayel a affirmé que le parti du changement vers le meilleur, ce sont les Kataëb, tandis que la mutation prônée par le CPL irait, en réalité, vers cette République islamique que le Hezbollah projette d'établir. Il a relevé que le programme officiel initial du CPL ne mentionne pas la IIIe République que les aounistes se sont mis à réclamer récemment. Observant que la jonction entre le CPL et le Hezbollah s'est faite autour d'intérêts politiques, il a remarqué qu'en cas de victoire des prosyriens aux élections, c'est le parti de Dieu qui, avec son armement, imposerait ses conditions et prendrait le pouvoir, non pas le CPL. Il a relevé l'importance du défi électoral, le sort du pays se jouant au Metn. Une défaite débouchant sur un Liban que ses enfants véritables ne pourraient plus reconnaître. Tandis que les Kataëb s'engagent à combattre, au Parlement, pour un Liban de paix, de culture et de sécurité, libéré de toutes les tutelles étrangères, dans l'union bâtie sur la confiance, loin des menaces et des intimidations. Il s'est demandé comment une nation peut être édifiée en présence de l'armement illégal des Palestiniens et du Hezbollah, ou en présence de l'extrémisme. Il a rappelé le programme des Kataëb intitulé contrat de stabilité qui évoque le renforcement des prérogatives du chef de l'État.
De son côté, le Dr Karamé a, notamment, plaidé pour une décentralisation administrative élargie, pour conforter l'État de droit indépendant et souverain, seul armé, positivement neutre, respectant la légalité internationale et les droits de l'homme, de la femme et de l'enfant.