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Iran : "rien à attendre" de la présidentielle, selon le fils du dernier shah

Le fils du dernier shah d'Iran renversé par la révolution islamiste, Reza Pahlavi, estime qu'il n'y a "rien à attendre" de la présidentielle du 12 juin, et invite les Occidentaux à miser sur le peuple iranien pour renverser le régime, dans un entretien publié samedi à Paris.

"Il n'y a rien à attendre" de la présidentielle iranienne, déclare dans cet entretien accordé au Journal du Dimanche M. Pahlavi, 48 ans, en exil depuis 1979.

"Commencer même à supputer les chances de tel ou tel, jouer à différencier Ahmadinejad de ses concurrents, c'est tomber dans le piège des mollahs", ajoute-t-il.

Le régime "met en scène des élections pour distraire la communauté internationale", mais "les Iraniens vivent déjà en dehors de ce système", affirme-t-il.

L'adversaire le plus sérieux du président iranien sortant, l'ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad, soutenu par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, est considéré comme étant l'ex-Premier ministre Mir Hossein Moussavi, qui se définit comme un "réformateur attaché aux principes de la révolution". Celui-ci bénéficie du soutien de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.

"Quelle différence ? Vous avez voulu y croire sous Khatami, quelles réformes cela a-t-il donné ? Et après Khatami est venu Ahmadinejad", déclare le fils du dernier shah d'Iran.

"C'est une logique du régime. Si vous cherchez l'apaisement, vous récolterez la guerre et vous retarderez sa chute", ajoute-t-il.

Alors que la nouvelle administration américaine a multiplié les gestes d'ouverture pour renouer un dialogue avec Téhéran, M. Pahlavi critique en substance la politique du président Barack Obama.

"Je ne dis pas qu'il faut rompre le dialogue avec le régime iranien - je sais les impératifs de la diplomatie", dit-il. "Mais l'Occident ne doit jamais faire croire qu'il peut accorder la moindre légitimité à la mal nommée République islamique", un "Etat totalitaire", poursuit Reza Pahlavi.

Il s'insurge aussi contre l'hypothèse d'une intervention militaire : "Si l'Iran était attaqué, ça conforterait le régime", dit-il.

Il faut faire "confiance" au peuple iranien contre un régime "moins stable que vous ne le pensez" et qui, le moment venu, "s'effritera comme dans les pays de l'Est".

Le fils du dernier shah d'Iran renversé par la révolution islamiste, Reza Pahlavi, estime qu'il n'y a "rien à attendre" de la présidentielle du 12 juin, et invite les Occidentaux à miser sur le peuple iranien pour renverser le régime, dans un entretien publié samedi à Paris.
"Il n'y a rien à attendre" de la présidentielle iranienne, déclare dans cet entretien accordé au Journal du Dimanche M. Pahlavi, 48 ans, en exil depuis 1979.
"Commencer même à supputer les chances de tel ou tel, jouer à différencier Ahmadinejad de ses concurrents, c'est tomber dans le piège des mollahs", ajoute-t-il.
Le régime "met en scène des élections pour distraire la communauté internationale", mais "les Iraniens...