La décision des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) d'installer le siège de leur future banque centrale à Ryad est "politique" et ne tient pas compte des avantages présentés par le secteur financier émirati, a accusé le gouverneur de la banque centrale des Emirats.
"La décision sur le choix du siège de la banque centrale était politique", a déclaré Sultan ben Nasser al-Souweïdi vendredi à la télévision, selon l'agence officielle WAM.
Les Emirats ont le plus grand nombre de banques et détiennent davantage de fonds que les autres pays de la région, a-t-il fait valoir, se déclarant "surpris" par la décision du CCG d'installer la banque à Ryad car les Emirats arabes unis avaient été les premiers à demander à l'accueillir.
A la suite de cette décision, les Emirats se sont retirés le 20 mai du projet d'union monétaire du Golfe, rendant plus difficile le lancement d'une monnaie unique des monarchies arabes pétrolières envisagé pour 2010.
La banque centrale du Golfe est vue comme un instrument pouvant préparer ce lancement.
Cinq des pays du CCG, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar, avaient donné leur feu vert le 30 décembre 2008 à une union monétaire du Golfe. Le sultanat d'Oman, le sixième membre du groupement régional, s'était retiré du projet.
Le choix de Ryad comme siège de la banque centrale du Golfe avait été annoncé au terme d'un sommet consultatif du CCG début mai en Arabie Saoudite.
"La décision sur le choix du siège de la banque centrale était politique", a déclaré Sultan ben Nasser al-Souweïdi vendredi à la télévision, selon l'agence officielle WAM.
Les Emirats ont le plus grand nombre de banques et détiennent davantage de fonds que les autres pays de la région, a-t-il fait valoir, se déclarant "surpris" par la décision du CCG d'installer la banque à Ryad car les Emirats arabes unis avaient...