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Italie : Frattini pense qu'il était obligé d'annuler sa visite à Téhéran

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a estimé samedi qu'il n'avait pas eu d'autre choix que d'annuler, mercredi, sa visite prévue en Iran, les autorités de Téhéran ayant voulu le faire venir dans la ville où avait été annoncé un nouveau tir de missile.

"Renoncer à aller en Iran était pour moi un choix obligé. Aller dans la base d'où avait été lancé le missile signifiait changer complètement l'objectif de ma mission", a expliqué samedi devant la presse M. Frattini en déplacement en Toscane.

Selon le ministère italien des Affaires étrangères, Téhéran voulait qu'une rencontre entre M. Frattini et Mahmoud Ahmadinejad se déroule à Semnan (est) d'où le président iranien venait d'annoncer mercredi que son pays avait procédé à un nouveau tir d'essai de son missile Sejil d'une portée proche de 2.000 km.

M. Frattini avait donc annulé sa visite en Iran quelques heures seulement avant son départ.

"Nous partageons l'approche à l'égard de l'Iran du président américain Barack Obama, fondée sur le dialogue, nous sommes d'accord là-dessus et nous soutenons cette politique de la main tendue, mais elle doit donner des résultats d'ici la fin de l'année", a ajouté M. Frattini.

Selon le ministère italien, Franco Frattini aurait dû évoquer en Iran la stabilisation de l'Afghanistan et du Pakistan, mais aussi la question du nucléaire iranien et la situation au Proche Orient.

L'Italie, qui préside cette année le G8, le groupe des huit pays les plus industrialisés, organise une réunion des ministres des Affaires étrangères de cette organisation fin juin à Trieste, dans le nord-est du pays.

Cette réunion doit aborder la situation en Afghanistan et au Pakistan. L'Iran a été invité à y participer.

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a estimé samedi qu'il n'avait pas eu d'autre choix que d'annuler, mercredi, sa visite prévue en Iran, les autorités de Téhéran ayant voulu le faire venir dans la ville où avait été annoncé un nouveau tir de missile.
"Renoncer à aller en Iran était pour moi un choix obligé. Aller dans la base d'où avait été lancé le missile signifiait changer complètement l'objectif de ma mission", a expliqué samedi devant la presse M. Frattini en déplacement en Toscane.
Selon le ministère italien des Affaires étrangères, Téhéran voulait qu'une rencontre entre M. Frattini et Mahmoud Ahmadinejad se déroule à Semnan (est)...