Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réclamé hier la peine capitale pour les espions présumés qui ont été arrêtés dernièrement par les forces de l'ordre. « Au nom de tous les martyrs, j'appelle à condamner à mort les espions (pour le compte d'Israël), a-t-il ainsi affirmé. Assez de la blague (des peines d'emprisonnement) d'un mois, de deux mois ou de quelques années (qui ont été prononcées contre les anciens membres de l'ALS). Celui qui se montrera trop indulgent à cet égard sera complice de ceux qui ont fait couler le sang des Libanais. Ne jouez pas avec la justice ou la sécurité soi-disant pour trouver un équilibre confessionnel dans les rangs des collaborateurs avec l'ennemi. Commencez par exécuter les espions chiites ! »
Dans un discours retransmis en direct lors d'un rassemblement du Hezbollah à Nabatiyeh à l'occasion de la fête de la Résistance et de la Libération, Hassan Nasrallah a rendu hommage aux forces de l'ordre qui ont démantelé les réseaux d'espionnage pour le compte d'Israël. « Tel est le rôle qui est demandé aux forces de l'ordre, a-t-il souligné. C'est comme cela qu'elles mériteront le respect du public. Et j'appelle le peuple libanais à collaborer étroitement avec (l'armée et les FSI). Il ne faut accorder aucune protection aux collaborateurs quelles que soient leurs appartenances régionales, familiales ou confessionnelles. »
« J'appelle les espions et les collaborateurs qui sont toujours sur le territoire libanais à se rendre aux forces de l'ordre car ils ont été démasqués, et de toute façon, ils seront arrêtés bientôt, a-t-il poursuivi. La Résistance ne ménagera aucun effort et collaborera avec les forces de l'ordre pour nettoyer le Liban en arrêtant les espions. »
La piste israélienne
Le chef du Hezbollah s'est en outre fermement prononcé contre toute forme de représailles à l'encontre des familles et proches des espions présumés. « Les collaborateurs n'ont pas seulement transmis des informations à l'ennemi, a-t-il ajouté. Certains d'entre eux ont joué un rôle exécutif. Vingt kilogrammes de TNT ont été saisis au domicile d'un espion. D'autres collaborateurs ont aidé des Israéliens à entrer au Liban ou à en sortir. Ceux qui défendent des positions hâtives doivent être enfin convaincus qu'il faudrait explorer la piste israélienne pour aboutir à des résultats dans les enquêtes sur les assassinats commis depuis 2005. De plus, certains collaborateurs ont avoué avoir joué un rôle pour raviver la discorde confessionnelle, et semer la zizanie entre le Hezbollah et le mouvement Amal. »
Hassan Nasrallah a par ailleurs promis aux habitants du Sud que « la Résistance se chargera de déminer tous les territoires infestés de bombes à sous-munitions le plus rapidement possible ».
Les élections
Évoquant les législatives du 7 juin, Hassan Nasrallah a affirmé avoir souhaité une liste unifiée de l'opposition à Jezzine. « Mais deux listes ont fini par être formées, a-t-il ajouté. Nous œuvrerons en collaboration avec nos deux très chers alliés pour satisfaire tout le monde dans cette circonscription. Et la présence de deux listes en lice ne doit pas être une raison pour décourager les partisans de l'opposition à Jezzine. Nous devons voter tous pour assurer trois sièges parlementaires à l'opposition. »
Le chef du parti de Dieu a en outre mis l'accent sur « l'alliance stratégique » entre sa formation et le mouvement Amal. « Nous menons la bataille électorale pour permettre à l'opposition de remporter la majorité parlementaire non pas pour le plaisir de gouverner, mais pour sauver le Liban de certains projets, a-t-il lancé. Ce n'est donc pas la part du Hezbollah qui compte. J'appelle nos partisans à voter pour chaque candidat de l'opposition comme s'il appartenait au Hezbollah. (...) Que le 7 juin soit une journée de noces et de victoire dans chaque village du Liban-Sud. »
L'État
Sur un autre plan, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que « depuis le début, le projet du Sud et de ses habitants a été celui de l'État ». « Mais le Sud a été délaissé par un État négligent et faible, a-t-il ajouté. (...) C'est seulement sous le mandat du président Lahoud que l'État a soutenu la Résistance. Et nous saluons également les positions du président Sleiman à cet égard. »
« L'on nous accuse d'empiéter sur les plates-bandes de l'État. Quel État ? Celui des sociétés immobilières ? L'État qui ne défend pas son peuple et son territoire n'est de toute façon pas un État pour que l'on dise que la Résistance cherche à prendre sa place. L'opposition œuvrera pour l'édification d'un État fort et moderne capable de se défendre et de mériter la confiance du public », a-t-il enfin souligné.
Dans un discours retransmis en direct lors d'un rassemblement du Hezbollah à Nabatiyeh à l'occasion de la fête de la Résistance et de la Libération, Hassan Nasrallah a rendu hommage aux forces de l'ordre qui ont démantelé les réseaux d'espionnage pour le compte d'Israël. « Tel est le rôle qui est demandé aux forces de l'ordre, a-t-il souligné. C'est comme cela qu'elles mériteront le respect du public. Et j'appelle le peuple libanais à collaborer étroitement avec (l'armée et les FSI). Il ne faut accorder aucune protection aux collaborateurs quelles que soient leurs appartenances régionales, familiales ou confessionnelles. »
« J'appelle les espions et les collaborateurs qui sont toujours sur le territoire libanais à se rendre aux forces de l'ordre car ils ont été démasqués, et de toute façon, ils seront arrêtés bientôt, a-t-il poursuivi. La Résistance ne ménagera aucun effort et collaborera avec les forces de l'ordre pour nettoyer le Liban en arrêtant les espions. »
La piste israélienne
Le chef du Hezbollah s'est en outre fermement prononcé contre toute forme de représailles à l'encontre des familles et proches des espions présumés. « Les collaborateurs n'ont pas seulement transmis des informations à l'ennemi, a-t-il ajouté. Certains d'entre eux ont joué un rôle exécutif. Vingt kilogrammes de TNT ont été saisis au domicile d'un espion. D'autres collaborateurs ont aidé des Israéliens à entrer au Liban ou à en sortir. Ceux qui défendent des positions hâtives doivent être enfin convaincus qu'il faudrait explorer la piste israélienne pour aboutir à des résultats dans les enquêtes sur les assassinats commis depuis 2005. De plus, certains collaborateurs ont avoué avoir joué un rôle pour raviver la discorde confessionnelle, et semer la zizanie entre le Hezbollah et le mouvement Amal. »
Hassan Nasrallah a par ailleurs promis aux habitants du Sud que « la Résistance se chargera de déminer tous les territoires infestés de bombes à sous-munitions le plus rapidement possible ».
Les élections
Évoquant les législatives du 7 juin, Hassan Nasrallah a affirmé avoir souhaité une liste unifiée de l'opposition à Jezzine. « Mais deux listes ont fini par être formées, a-t-il ajouté. Nous œuvrerons en collaboration avec nos deux très chers alliés pour satisfaire tout le monde dans cette circonscription. Et la présence de deux listes en lice ne doit pas être une raison pour décourager les partisans de l'opposition à Jezzine. Nous devons voter tous pour assurer trois sièges parlementaires à l'opposition. »
Le chef du parti de Dieu a en outre mis l'accent sur « l'alliance stratégique » entre sa formation et le mouvement Amal. « Nous menons la bataille électorale pour permettre à l'opposition de remporter la majorité parlementaire non pas pour le plaisir de gouverner, mais pour sauver le Liban de certains projets, a-t-il lancé. Ce n'est donc pas la part du Hezbollah qui compte. J'appelle nos partisans à voter pour chaque candidat de l'opposition comme s'il appartenait au Hezbollah. (...) Que le 7 juin soit une journée de noces et de victoire dans chaque village du Liban-Sud. »
L'État
Sur un autre plan, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que « depuis le début, le projet du Sud et de ses habitants a été celui de l'État ». « Mais le Sud a été délaissé par un État négligent et faible, a-t-il ajouté. (...) C'est seulement sous le mandat du président Lahoud que l'État a soutenu la Résistance. Et nous saluons également les positions du président Sleiman à cet égard. »
« L'on nous accuse d'empiéter sur les plates-bandes de l'État. Quel État ? Celui des sociétés immobilières ? L'État qui ne défend pas son peuple et son territoire n'est de toute façon pas un État pour que l'on dise que la Résistance cherche à prendre sa place. L'opposition œuvrera pour l'édification d'un État fort et moderne capable de se défendre et de mériter la confiance du public », a-t-il enfin souligné.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réclamé hier la peine capitale pour les espions présumés qui ont été arrêtés dernièrement par les forces de l'ordre. « Au nom de tous les martyrs, j'appelle à condamner à mort les espions (pour le compte d'Israël), a-t-il ainsi affirmé. Assez de la blague (des peines d'emprisonnement) d'un mois, de deux mois ou de quelques années (qui ont été prononcées contre les anciens membres de l'ALS). Celui qui se montrera trop indulgent à cet égard sera complice de ceux qui ont fait couler le sang des Libanais. Ne jouez pas avec la justice ou la sécurité soi-disant pour trouver un équilibre confessionnel...