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Lifestyle - Festival de Cannes

De l’autre côté du miroir et de l’autre côté du mur

« The time that remains » d'Elia Suleiman raconte sur un mode intime et burlesque la vie des Palestiniens de 1948, tandis que Terry Gilliam montre « The Imaginarium of Doctor Parnassus ».
Le public cinéphile de Cannes s'est réveillé aujourd'hui sous un ciel un peu grisâtre, éclairé très vite par la lumière du monde imaginaire et fantastique du Britannique Terry Gilliam qui a présenté hors compétition son film The Imaginarium of Doctor Parnassus. Ce conte qui nous fait pénétrer dans un univers magique où tous les sentiments se mêlent est traité d'une manière très contemporaine avec des effets spéciaux incroyables qui ont nécessité plus de six cents truquages et un travail ultrapeaufiné et perfectionniste qui a commencé il y a quelques années.
Mort tragiquement lors du tournage, l'acteur principal Heath Ledger y a joué son dernier rôle. Pour remplacer ce remarquable comédien parti trop tôt, Gilliam a eu recours à trois grands acteurs. Ce sont Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell qui sont venus au secours du projet. La magie opère puisqu'il s'agit dans ce film de traverser le miroir pour accéder au monde imaginaire.
Jeux de miroir donc et réflexion sur la vie teintée d'humour à la Gilliam avec des allusions au monde de la peinture comme les décors à la Magritte et à la Dali, c'est une fresque moderne qu'a offert le réalisateur de Twelve Monkeys et Brazil.
Plus tard dans la journée, une projection attendue et en compétition cette fois : l'œuvre du Palestinien Elia Suleiman, The Time that remains, un film autobiographique en quatre chapitres, sur sa famille de 1948 à nos jours. Ce film est la deuxième incursion du cinéaste palestinien dans la compétition cannoise après Intervention divine, en 2002. Premier film palestinien en lice pour la Palme d'or, il avait alors remporté le Prix du jury.
Dans The Time that remains, Suleiman s'est inspiré des notes de son père alors que Nazareth était envahie par l'armée israélienne ainsi que des lettres de sa mère. Cette œuvre brosse le portrait de ces Palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et qu'on surnomme les « Arabes israéliens ». Un film aigre-doux, empreint de l'humour de Suleiman et qui na pas laissé les festivaliers indifférents.
« Je suis allé au plus profond de mon moi intime et de ma vie privée, avec tout ce que cela comporte comme joies et peines », affirme le cinéaste. « Je crois que vous n'avez pas besoin de comprendre ce film mais de le ressentir, de vous y impliquer émotionnellement », ajoute-t-il.
Le public cinéphile de Cannes s'est réveillé aujourd'hui sous un ciel un peu grisâtre, éclairé très vite par la lumière du monde imaginaire et fantastique du Britannique Terry Gilliam qui a présenté hors compétition son film The Imaginarium of Doctor Parnassus. Ce conte qui nous fait pénétrer dans un univers magique où tous les sentiments se mêlent est traité d'une manière très contemporaine avec des effets spéciaux incroyables qui ont nécessité plus de six cents truquages et un travail ultrapeaufiné et perfectionniste qui a commencé il y a quelques années.Mort tragiquement lors du tournage, l'acteur principal Heath Ledger y a joué son dernier rôle. Pour...
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