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Sport - Cyclisme

La Toscane en fête, Cavendish gagne la 13e étape du Tour d’Italie

Le Britannique Mark Cavendish a poursuivi hier sa rafle sur les sprints du Giro en gagnant à Florence la 13e étape, sans conséquence pour les favoris.
En Toscane, la région de l'inoubliable Gino Bartali, le Giro du Centenaire s'est offert une journée de grande chaleur. Climatique, puisque le thermomètre a dépassé les 30 degrés. Humaine, tant la foule s'est pressée au passage des coureurs durant cette étape de transition bouclée cependant à plus de 45 km/h de moyenne.
Derrière l'échappée de trois coureurs (Scarselli, Ignatiev, Schrder) partie dès le 12e kilomètre, le peloton a roulé à vive allure. Il a repris le dernier rescapé, l'Allemand Bjrn Schrder, à moins de 6 kilomètres de la ligne installée sur les rives de l'Arno, à l'ouest du centre de la cité des Médicis.
Les équipiers de Cavendish ont donné un dernier coup de main aux Garmin travaillant pour leur sprinteur américain Tyler Farrar dans les derniers kilomètres. Dans la ligne droite finale, longue (1 300 m) et ventée, Cavendish a pris le sillage de ses lanceurs habituels (Boasson Hagen puis Renshaw) pour débouler et garder à distance l'Italien Alessandro Petacchi.
« Cav », vainqueur pour la troisième fois depuis le départ (la cinquième au total dans le Giro), a apporté son sixième succès à l'équipe Columbia, la mieux lotie de l'épreuve. En treize jours de course, quatre formations seulement ont gagné une étape.

Di Luca favori
Sous les yeux de son épouse et de leur bébé, qui n'ont pas manqué d'aller sur le plateau de la RAI, Petacchi s'est incliné une nouvelle fois face à « Canonball ». Le Ligurien a tenté d'anticiper le sprint de Cavendish comme il l'avait fait à Trieste (2e étape). Mais le coureur de l'île de Man qui tenait à cette arrivée jugée dans sa province d'adoption - il s'est installé en Toscane - s'est imposé de plus d'une longueur.
Pour le porteur du maillot rose, le Russe Denis Menchov, et ses adversaires, la journée a servi à préparer les prochaines étapes, un triptyque de grande importance. « L'étape de Bologne est importante. La suite ? On verra », a répondu le Russe, installé aux commandes du Giro depuis avant-hier par son contre-la-montre victorieux des Cinqueterre.
L'arrivée de la 14e étape est jugée au sommet de la côte de San Luca, un sanctuaire juché sur les hauteurs de Bologne où se conclut depuis quelques années le Tour d'Émilie, semi-classique italienne de l'automne. Dans les 2 derniers kilomètres, la pente approche les 10 % de moyenne avec un passage avant la flamme rouge à 16 %.
Dans ce site, qui rappelle le mur de Huy (l'arrivée de la Flèche wallonne), Di Luca part favori de l'exercice. Mais le puncheur italien sait aussi qu'il sera compliqué d'empocher la bonification (20 sec) réservée au vainqueur tant les attaques risquent de fuser sur le parcours vallonné de 172 kilomètres partant de Campi Bisenzio, dans les environs de Florence. À moins d'user prématurément ses équipiers ou de trouver des alliés de circonstance.
Le Britannique Mark Cavendish a poursuivi hier sa rafle sur les sprints du Giro en gagnant à Florence la 13e étape, sans conséquence pour les favoris.En Toscane, la région de l'inoubliable Gino Bartali, le Giro du Centenaire s'est offert une journée de grande chaleur. Climatique, puisque le thermomètre a dépassé les 30 degrés. Humaine, tant la foule s'est pressée au passage des coureurs durant cette étape de transition bouclée cependant à plus de 45 km/h de moyenne.Derrière l'échappée de trois coureurs (Scarselli, Ignatiev, Schrder) partie dès le 12e kilomètre, le peloton a roulé à vive allure. Il a repris le dernier rescapé, l'Allemand Bjrn Schrder, à moins de 6 kilomètres...
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