Évoquant les attaques menées contre la présidence de la République, le ministre des Télécommunications, Gebran Bassil, a ironisé sur le fait que « les défenseurs de la première magistrature sont devenus si nombreux, que l'on croirait qu'il y a effectivement un camp qui s'en est pris à la présidence et un autre chargé de la défendre ». Selon le ministre, « il y a tout le temps des gens qui fomentent les crises et d'autres qui sont investis de rôles qui ne sont pas les leurs ».
« Celui qui veut véritablement prendre la défense de la présidence devrait œuvrer à lui restituer ses prérogatives », a ajouté M. Bassil.
Et de poursuivre : « Nous avons entendu les propos de Walid Joumblatt affirmant qu'il y était disposé, dans le seul cadre des accords de Taëf. Nous considérons cette initiative comme un premier pas. Nous pouvons d'ailleurs commencer dès à présent, sans nécessairement attendre les élections, car tout le monde sait qu'il existe des questions litigieuses qui sont entre les mains du chef du gouvernement alors qu'elles devraient être entre les mains du Conseil des ministres », a-t-il dit, soulignant que c'est le chef de l'État qui veille à l'application des lois et qui s'adresse à l'ensemble des institutions en vue de rectifier le tir ou combler les lacunes lorsqu'elles existent. Prié de dire qu'est-ce qui, selon lui, garantit la victoire de l'opposition, il a répondu : « Nous envisageons les deux hypothèses. » « Mais nous disons aux Libanais que si l'opposition perd, cette situation déficiente se prolongera. »
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Évoquant les attaques menées contre la présidence de la République, le ministre des Télécommunications, Gebran Bassil, a ironisé sur le fait que « les défenseurs de la première magistrature sont devenus si nombreux, que l'on croirait qu'il y a effectivement un camp qui s'en est pris à la présidence et un autre chargé de la défendre ». Selon le ministre, « il y a tout le temps des gens qui fomentent les crises et d'autres qui sont investis de rôles qui ne sont pas les leurs ». « Celui qui veut véritablement prendre la défense de la présidence devrait œuvrer à lui restituer ses prérogatives », a ajouté M. Bassil. Et de...