M. Raad, qui s'exprimait lors d'un meeting électoral organisé à Nabatiyeh, a invité ses adversaires politiques à « faire baisser la tension et à adopter les constantes nationales car, a-t-il dit, les résultats des élections et la perspective de la défaite ne valent pas la peine pour que l'on pousse le pays au bord du gouffre ». Ceci est d'autant plus vrai qu'« il est désormais notoire que la marge de différence entre la majorité et la minorité sortantes sera minime », a-t-il précisé, rappelant que « l'opposition, qui va gagner, ne cherchera pas du tout à éliminer ses adversaires politiques ».
Dans son discours, Mohammad Raad a par ailleurs estimé que la « majorité se trouve dans une impasse pour ce qui est de la finalisation de ses listes, à moins de voir intervenir l'ambassadrice des États-Unis, Michelle Sison, qui se livre à la sélection des candidats ».
De son côté, le responsable du Hezbollah au Liban-Sud, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé que « l'opposition est d'une solidarité inébranlable. Elle défend une vision stratégique nationale unifiée », a-t-il dit, soulignant que l'alliance entre le Hezbollah, le mouvement Amal et le Courant patriotique libre « est le fondement de l'édification d'un État fort et jute qui sera le passage obligé pour la sauvegarde de l'unité nationale ».