M. Obama a donné son approbation en dépit du scandale causé récemment par la diffusion d'une vidéo montrant un membre de la famille royale du président des Émirats en train de torturer un homme. Le Washington Post écrivait hier que l'affaire avait compliqué le processus devant mener à l'entrée en vigueur de l'accord.
Dans une note adressée à la secrétaire d'État et au secrétaire à l'Énergie, et publiée par la Maison-Blanche, M. Obama dit cependant avoir conclu que l'accord favoriserait la défense et la sécurité commune et ne représentait pas un « risque déraisonnable ». L'accord doit à présent être soumis à l'examen du Congrès et entrera en vigueur si, après 90 jours de session, le Congrès n'a pas adopté une loi pour s'y opposer. L'accord permet la vente par les États-Unis de technologies et de matériaux nucléaires à cette monarchie du Golfe exportatrice de pétrole et voisine de l'Iran. Le texte fixe des limites à la vente de matériaux, prévoit des contrôles pour prévenir la prolifération et interdit toute activité d'enrichissement ou de retraitement d'uranium aux Émirats, qui s'engagent à ne pas utiliser les matériaux fissiles à des fins militaires, selon le département d'État.