Le député Michel Murr s'est déchaîné hier contre le chef du CPL, le général Michel Aoun, et s'est dit sûr de la victoire de toute sa liste au Metn.
« Je m'interroge pour savoir si le besoin chez le général Michel Aoun d'entraîner la présidence de la République dans le bazar électoral n'est pas dû à son inquiétude quant aux résultats des élections », a déclaré M. Murr lors d'une conférence de presse.
« Ne se suffit-il pas d'avoir marginalisé la présidence depuis son retour de Paris ? Il avait commencé par boycotter la présidence représentée par le général Émile Lahoud, son allié actuel. Cela a duré trois ans au cours desquels il ne lui a rendu visite pas une seule fois au palais présidentiel. Et puis, au cours des deux dernières années, il a entravé l'élection présidentielle jusqu'au point d'occasionner un vide à la présidence. Ensuite, il s'est attelé cette année à la tâche de paralyser le rôle de la présidence », a-t-il ajouté.
« La question qui se pose est de savoir si les attaques contre la présidence et le sabotage de son rôle lui sont utiles pour sa campagne électorale. Et aussi quelle sera la position des électeurs chrétiens, et surtout maronites, face à ces attaques contre la première instance maronite de l'État, après celles visant Bkerké, qui représente la première instance spirituelle des maronites et des chrétiens », a-t-il dit.
« Au sujet de l'attaque contre les conseils municipaux et les moukhtars du Metn : le général Aoun a-t-il oublié que la machine électorale qui avait mené ses campagnes électorales en 2005 et 2007 et lui avait donné les victoires que vous savez était formée des mêmes conseils municipaux et des mêmes moukhtars ? La loi les autorisait-elle à s'occuper d'élections législatives lorsqu'ils soutenaient Aoun ? Et aujourd'hui qu'ils ne le soutiennent plus, cela ne leur est donc plus permis ? » s'est-il demandé.
Répliquant aux propos du chef du CPL selon lequel on cherche à lui subtiliser des sièges à Beyrouth, au Metn et ailleurs, il a dit : « Prend-il donc les gens pour des imbéciles ? Nayla Tuéni, fille d'Achrafieh et du martyr Gebran Tuéni, petite-fille du grand journaliste Ghassan Tuéni, est-elle en train de voler le siège du général Abou Jamra, fils de Marjayoun, qui a fui la confrontation avec Assaad Hardane là-bas et est venu défier les orthodoxes d'Achrafieh ? La réponse viendra des honorables fils d'Achrafieh qui vont leur donner une sévère leçon le jour du scrutin. »
M. Murr s'en est par ailleurs pris aux « fanfaronnades » du député Ibrahim Kanaan, contestant sa version de l'incident survenu récemment à son convoi à Mansourieh et l'accusant de mener une campagne d'intox. Il a fait état de l'existence de photos prises par des caméras de surveillance et montrant les gardes du corps de M. Kanaan en train de tirer des coups de feu. M. Murr a annoncé que le président du conseil municipal de Mansourieh tiendra prochainement une conférence de presse au cours de laquelle il exposera les faits tels qu'ils se sont produits.
Au sujet des résultats des élections au Metn, le député a dit : « Le général Aoun affirme qu'il remportera les sept sièges (un siège ayant déjà été pourvu d'office en faveur du candidat Tachnag). Pour ma part, je le rassure en lui disant que c'est moi qui remporterai les sept sièges. »
« Tous les sondages sur lesquels ils se fondent ne recensent que le point de vue de leurs partisans, ou alors sont issus des compagnies qu'ils payent. La commission de supervision des élections aurait dû prendre connaissance de ces sondages et mettre un terme à toutes ces fausses informations diffusées par la presse. Le vrai sondage, c'est celui qui est fait, village par village, par la machine électorale. Et sur cette base, notre liste remportera les sept sièges », a-t-il assuré.
Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles il y aurait de fortes possibilités de panachage sur sa liste, M. Murr a répondu : « Nos adversaires n'ont plus que la guerre des rumeurs car ils sont en faillite et ont perdu la bataille des suffrages. Nous combattons les rumeurs en nous efforçant de remonter à leur source et c'est toujours la même : le CPL. »
Il a en outre affirmé être en possession d'un chèque émis par un candidat sur la liste adverse « au nom d'une personne disposant de six voix » et à qui il aurait demandé de lui accorder ces voix. « Nous attendons la nomination des membres restants du Conseil constitutionnel pour présenter éventuellement un recours à ce sujet, cela dans le cas où l'un d'eux (les candidats sur la liste aouniste) est élu », a-t-il dit.
M. Murr a enfin affirmé, en réponse à une question, qu'il maintiendrait son soutien au président de la Chambre, Nabih Berry. « Les députés indépendants qui seront élus avec moi devront se ranger aux côtés de M. Berry », a-t-il dit, souhaitant la victoire du député Samir Azar à Jezzine.
« Je m'interroge pour savoir si le besoin chez le général Michel Aoun d'entraîner la présidence de la République dans le bazar électoral n'est pas dû à son inquiétude quant aux résultats des élections », a déclaré M. Murr lors d'une conférence de presse.
« Ne se suffit-il pas d'avoir marginalisé la présidence depuis son retour de Paris ? Il avait commencé par boycotter la présidence représentée par le général Émile Lahoud, son allié actuel. Cela a duré trois ans au cours desquels il ne lui a rendu visite pas une seule fois au palais présidentiel. Et puis, au cours des deux dernières années, il a entravé l'élection présidentielle jusqu'au point d'occasionner un vide à la présidence. Ensuite, il s'est attelé cette année à la tâche de paralyser le rôle de la présidence », a-t-il ajouté.
« La question qui se pose est de savoir si les attaques contre la présidence et le sabotage de son rôle lui sont utiles pour sa campagne électorale. Et aussi quelle sera la position des électeurs chrétiens, et surtout maronites, face à ces attaques contre la première instance maronite de l'État, après celles visant Bkerké, qui représente la première instance spirituelle des maronites et des chrétiens », a-t-il dit.
« Au sujet de l'attaque contre les conseils municipaux et les moukhtars du Metn : le général Aoun a-t-il oublié que la machine électorale qui avait mené ses campagnes électorales en 2005 et 2007 et lui avait donné les victoires que vous savez était formée des mêmes conseils municipaux et des mêmes moukhtars ? La loi les autorisait-elle à s'occuper d'élections législatives lorsqu'ils soutenaient Aoun ? Et aujourd'hui qu'ils ne le soutiennent plus, cela ne leur est donc plus permis ? » s'est-il demandé.
Répliquant aux propos du chef du CPL selon lequel on cherche à lui subtiliser des sièges à Beyrouth, au Metn et ailleurs, il a dit : « Prend-il donc les gens pour des imbéciles ? Nayla Tuéni, fille d'Achrafieh et du martyr Gebran Tuéni, petite-fille du grand journaliste Ghassan Tuéni, est-elle en train de voler le siège du général Abou Jamra, fils de Marjayoun, qui a fui la confrontation avec Assaad Hardane là-bas et est venu défier les orthodoxes d'Achrafieh ? La réponse viendra des honorables fils d'Achrafieh qui vont leur donner une sévère leçon le jour du scrutin. »
M. Murr s'en est par ailleurs pris aux « fanfaronnades » du député Ibrahim Kanaan, contestant sa version de l'incident survenu récemment à son convoi à Mansourieh et l'accusant de mener une campagne d'intox. Il a fait état de l'existence de photos prises par des caméras de surveillance et montrant les gardes du corps de M. Kanaan en train de tirer des coups de feu. M. Murr a annoncé que le président du conseil municipal de Mansourieh tiendra prochainement une conférence de presse au cours de laquelle il exposera les faits tels qu'ils se sont produits.
Au sujet des résultats des élections au Metn, le député a dit : « Le général Aoun affirme qu'il remportera les sept sièges (un siège ayant déjà été pourvu d'office en faveur du candidat Tachnag). Pour ma part, je le rassure en lui disant que c'est moi qui remporterai les sept sièges. »
« Tous les sondages sur lesquels ils se fondent ne recensent que le point de vue de leurs partisans, ou alors sont issus des compagnies qu'ils payent. La commission de supervision des élections aurait dû prendre connaissance de ces sondages et mettre un terme à toutes ces fausses informations diffusées par la presse. Le vrai sondage, c'est celui qui est fait, village par village, par la machine électorale. Et sur cette base, notre liste remportera les sept sièges », a-t-il assuré.
Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles il y aurait de fortes possibilités de panachage sur sa liste, M. Murr a répondu : « Nos adversaires n'ont plus que la guerre des rumeurs car ils sont en faillite et ont perdu la bataille des suffrages. Nous combattons les rumeurs en nous efforçant de remonter à leur source et c'est toujours la même : le CPL. »
Il a en outre affirmé être en possession d'un chèque émis par un candidat sur la liste adverse « au nom d'une personne disposant de six voix » et à qui il aurait demandé de lui accorder ces voix. « Nous attendons la nomination des membres restants du Conseil constitutionnel pour présenter éventuellement un recours à ce sujet, cela dans le cas où l'un d'eux (les candidats sur la liste aouniste) est élu », a-t-il dit.
M. Murr a enfin affirmé, en réponse à une question, qu'il maintiendrait son soutien au président de la Chambre, Nabih Berry. « Les députés indépendants qui seront élus avec moi devront se ranger aux côtés de M. Berry », a-t-il dit, souhaitant la victoire du député Samir Azar à Jezzine.
Le député Michel Murr s'est déchaîné hier contre le chef du CPL, le général Michel Aoun, et s'est dit sûr de la victoire de toute sa liste au Metn. « Je m'interroge pour savoir si le besoin chez le général Michel Aoun d'entraîner la présidence de la République dans le bazar électoral n'est pas dû à son inquiétude quant aux résultats des élections », a déclaré M. Murr lors d'une conférence de presse.« Ne se suffit-il pas d'avoir marginalisé la présidence depuis son retour de Paris ? Il avait commencé par boycotter la présidence représentée par le général Émile Lahoud, son allié actuel....