L'émir du Koweït a chargé mercredi le Premier ministre sortant, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad Al-Sabah, de former un nouveau gouvernement après les élections législatives anticipées de samedi.
Un décret de l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, chargeant cheikh Nasser de cette tâche a mis fin aux spéculations sur la possibilité de la nomination d'une autre personnalité pour diriger le prochain gouvernement qui doit être formé avant la session inaugurale de la nouvelle assemblée le 31 mai.
Ce gouvernement sera le sixième que dirige cheikh Nasser, 69 ans, un neveu de l'émir, sans cesse contesté par des élus depuis sa nomination en 2006, ce qui a provoqué la chute de ses cinq cabinets.
Le dernier a démissionné en mars, entraînant la dissolution du Parlement et des élections anticipées, qui ont vu quatre femmes élues pour la première fois dans l'histoire de ce riche émirat pétrolier du Golfe.
Traditionnellement, c'est un membre de la famille régnante des Al-Sabah qui dirige le gouvernement depuis l'indépendance du pays en 1962. Des membres de la famille y contrôlent également les principaux postes.
Le cabinet n'a pas besoin d'un vote de confiance des députés et les ministres deviennent automatiquement des membres du Parlement.
Depuis trois ans, le Koweït vit des crises politiques à répétition en raison de disputes entre l'exécutif et le législatif, ce qui retarde le lancement de nombreux projets économiques.
Le Koweït, qui détient 10% des réserves pétrolières mondiales et produit 2,2 millions de barils/jour, compte 3,44 millions d'habitants, dont 2,35 millions d'étrangers.
Un décret de l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, chargeant cheikh Nasser de cette tâche a mis fin aux spéculations sur la possibilité de la nomination d'une autre personnalité pour diriger le prochain gouvernement qui doit être formé avant la session inaugurale de la nouvelle assemblée le 31 mai.
Ce gouvernement sera le sixième que dirige cheikh Nasser, 69 ans, un neveu de l'émir, sans cesse contesté par des élus depuis sa nomination en 2006, ce qui a provoqué la chute de ses cinq cabinets.
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