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Liban

« Nous voulons gagner les élections démocratiquement pour changer le pouvoir », annonce le Hezbollah

Le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan, candidat de Baalbeck, a déclaré hier que l'opposition veut « gagner les élections pour changer le pouvoir, nommer le Premier ministre et former le gouvernement ». « Nous voulons obtenir la majorité démocratiquement, a-t-il ajouté. Ceci est notre politique : en cas de victoire, le 8 juin, nous effectuerons des changements au niveau de la politique générale et nous bloquerons la route aux opportunistes et à la tutelle consacrée par le camp du 14 Mars, qui a paralysé le rôle des services de sécurité par des décisions politiques ayant permis aux Américains de s'infiltrer au sein de l'État libanais. »
M. Hajj Hassan a poursuivi : « Nous œuvrerons à fournir à l'armée des capacités défensives et jetterons les bases d'une politique défensive loin de toute incitation contre la Résistance, comme le pouvoir actuel a essayé d'imposer à l'armée. Nous apporterons des changements à la politique économique que le camp du 14 Mars a menée, et dont la principale réalisation a été les 47 milliards de dollars de dettes accumulées, et la destruction systématique des secteurs de l'agriculture et de l'industrie. »
Le député s'est également exprimé à une autre occasion hier, fustigeant sévèrement le 14 Mars. « Ils ont gouverné le pays durant 17 ans et le Liban souffre toujours de privations, a-t-il dit. Aujourd'hui, ils justifient leur corruption et leurs échecs par la tutelle qui leur était imposée. Est-ce qu'un député ou un ministre est nommé de force ? Ou bien Anjar grouillait-elle de leurs convois qui attendaient en file pour se faire nommer à ces postes ? »
M. Hajj Hassan a réfuté catégoriquement qu'une victoire de l'opposition mettrait en danger l'économie du pays. « Le danger, c'est une nouvelle victoire du camp du 14 Mars, a-t-il affirmé. C'est lui qui est responsable de la corruption, de la dette et de la crise économique, et il se présente comme la solution, alors que la seule solution viendrait de son échec aux élections. »
Sur ce même point, le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, s'est exprimé lui aussi. Il a estimé que « les forces du 14 Mars ne nous font pas face avec des programmes économiques ou sociaux, mais se contentent de causer une panique concernant ce qui adviendrait si l'opposition gagnait les élections ». Estimant que la majorité au pouvoir est passée d'« échec en échec » au cours de ces quatre dernières années, il a appelé « à tenter l'expérience de l'opposition au pouvoir, qui aurait au moins le mérite d'être une expérience nouvelle ».
Par ailleurs, Hussein Moussaoui, candidat du Hezbollah au Hermel, a déclaré hier qu'« en vérité, le vote sera entre deux choix : celui de la dignité, de l'accès aux droits, de l'amélioration de la situation de l'État et du citoyen, et celui des concessions et de la décadence de l'État ». Il a appelé « à voter pour l'opposition, afin que soit formé un gouvernement qui accorde à chaque citoyen son droit ».
Le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan, candidat de Baalbeck, a déclaré hier que l'opposition veut « gagner les élections pour changer le pouvoir, nommer le Premier ministre et former le gouvernement ». « Nous voulons obtenir la majorité démocratiquement, a-t-il ajouté. Ceci est notre politique : en cas de victoire, le 8 juin, nous effectuerons des changements au niveau de la politique générale et nous bloquerons la route aux opportunistes et à la tutelle consacrée par le camp du 14 Mars, qui a paralysé le rôle des services de sécurité par des décisions politiques ayant permis aux Américains de s'infiltrer au sein de l'État libanais. »M. Hajj Hassan a...
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