À la question de savoir si sa candidature a contribué à impliquer le président de la République dans les élections, M. Khoury a nié que « le président puisse être impliqué sans sa volonté dans quoi que ce soit ». « Premièrement, nous devons respecter la présidence de la République, a-t-il ajouté. Le président a la décision en main. Et bien sûr, je réaffirme qu'il n'est pas impliqué dans les élections. »
M. Khoury a déploré les attaques lancées contre sa liste en raison de son caractère d'« indépendance ». « Nous ne sommes pas obligés de nous justifier, nous avons toujours été présents sur la scène de Jbeil », a-t-il assuré. Il a revendiqué « le droit à exprimer une autre opinion, dans un contexte de monopole des opinions, sachant que nous représentons une troisième voie libre ».
Dans un communiqué également publié hier, M. Khoury estime que durant ces vingt jours qui nous séparent du scrutin, « certaines forces politiques qui criaient victoire pourraient connaître un recul, alors que ceux qui travaillent dans la sérénité pourraient remporter les élections ». Il s'est déclaré « préoccupé par le discours politique tendu » et par « la violence verbale qui crée une atmosphère de tensions ».
« Nous appelons les forces politiques à ne pas compenser leur faillite politique et électorale par des tensions, et nous les conjurons de s'élever à une pratique démocratique et respectueuse de la compétition », a-t-il conclu.
Par ailleurs, le patriarche Sfeir a reçu l'ancien ministre Wadih el-Khazen, président du Conseil général maronite, et l'ancien député Ghattas Khoury, qui a annoncé qu'il restait « candidat dans le respect des constantes du 14 Mars ».