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Moyen Orient et Monde - Éclairage

Obama, sous la pression de l’État hébreu, fixe un début d’échéance à l’Iran

Le président américain Barack Obama, soumis à la pression israélienne, a décidé lundi de se laisser jusqu'à la fin de l'année pour juger du sérieux de l'Iran dans les négociations sur son programme nucléaire controversé. Selon M. Obama, si les discussions commençaient rapidement après l'élection présidentielle iranienne de juin, « nous devrions avoir d'ici à la fin de l'année une assez bonne idée pour savoir s'ils vont dans la bonne direction, si les parties impliquées progressent et si on assiste à un effort de bonne foi pour résoudre les différends existants ». « Cela ne veut pas dire que tous les problèmes auront été résolus à ce moment-là », mais « il est important d'avoir un échéancier clair, que nous sachions à quel moment dire: ces discussions n'ont pas l'air de faire de sérieux progrès », a-t-il expliqué. « Nous n'allons pas discuter éternellement », a-t-il prévenu.
C'est la première fois que M. Obama formule une échéance, même vague, alors que les six puissances qui cherchent à obtenir la garantie que l'Iran ne fabriquera pas la bombe atomique disent attendre toujours une réponse précise à une offre de rencontre présentée en avril. Ce délai informel ressemble fort à un geste de M. Obama à l'attention du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « J'ai assuré au Premier ministre que nous ne nous interdisions pas toute une série de mesures, y compris des sanctions internationales bien plus vigoureuses, pour faire en sorte que l'Iran se rende compte de notre sérieux », a assuré Barack Obama.
Dans le même temps, le président américain a clairement indiqué que, malgré les inquiétudes israéliennes, il comptait bien donner sa chance au dialogue pour résoudre un contentieux iranien qui dure depuis plus de cinq ans. M. Obama a décidé de rompre avec la politique de son prédécesseur George W. Bush vis-à-vis de l'Iran et d'accepter que son administration engage un dialogue ferme mais direct bien que Washington et Téhéran n'aient plus de relations diplomatiques depuis plus d'un quart de siècle.
Cela s'applique en premier lieu au contentieux nucléaire : les États-Unis sont prêts désormais à s'associer à leurs partenaires membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) et à l'Allemagne pour tenter de convaincre la République islamique de renoncer à ses activités nucléaires les plus sensibles, de crainte qu'elles ne soient détournées de leur finalité civile pour produire l'arme nucléaire. Israël s'inquiète que l'Iran n'exploite le temps des négociations pour se doter d'une bombe atomique dont il se croit la cible désignée. Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, a récemment déclaré que ces tractations ne devraient pas durer plus de trois mois, faute de quoi « des mesures pratiques » devraient être prises. Selon d'autres informations, le gouvernement israélien ne donnerait qu'un an environ à l'administration Obama.
« Israël se réserve le droit de se défendre, j'espère que le plan du président réussira », a déclaré le Premier ministre israélien après ses entretiens à Washington avec M. Obama, manière de réserver à son pays la possibilité d'une action militaire. M. Obama a toutefois refusé lundi les échéances « artificielles ». Il a noté que l'Iran allait au devant de sa présidentielle et que cette période ne serait pas favorable aux négociations. Mais « leurs élections seront terminées en juin, et nous espérons voir à ce moment-là un processus sérieux de dialogue », a-t-il prévenu.
Le président américain Barack Obama, soumis à la pression israélienne, a décidé lundi de se laisser jusqu'à la fin de l'année pour juger du sérieux de l'Iran dans les négociations sur son programme nucléaire controversé. Selon M. Obama, si les discussions commençaient rapidement après l'élection présidentielle iranienne de juin, « nous devrions avoir d'ici à la fin de l'année une assez bonne idée pour savoir s'ils vont dans la bonne direction, si les parties impliquées progressent et si on assiste à un effort de bonne foi pour résoudre les différends existants ». « Cela ne veut pas dire que tous les problèmes auront été...
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