Candidat à l'un des sièges maronites du Metn, M. Émile Kanaan a fustigé les détracteurs du président Michel Sleiman, estimant que l'objectif de la campagne menée contre le chef de l'État « est d'ébranler et d'affaiblir le rôle qu'il assume, pour montrer que la présidence est incapable d'orienter le pays vers une véritable réconciliation et de réaliser l'intérêt national ».
M. Kanaan, qui a critiqué le principe de la minorité de blocage en Conseil des ministres, a également estimé que si le chef de l'État est pris pour cible, « c'est parce qu'il a exercé son droit légitime de soumettre au vote le dossier des nominations durant la dernière réunion du gouvernement, et qu'il insiste pour que celui-ci soit réglé avant le 7 juin », date fixée pour les législatives.
Pour lui, le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, « représente un double avertissement : soit ce dernier obtient le pouvoir de façon pacifique, en se basant sur la victoire de son parti contre Israël, soit c'est l'occupation de Beyrouth, ce qui serait peut-être à la base de la IIIe République ».