Les hommes qui mangent du poisson gras une fois par semaine, comme du hareng, du maquereau ou du saumon à titre d'exemple, ont 12 % de chances de moins de connaître des risques cardiaques que des hommes ne consommant pas ce type de poisson.
Ceux qui consomment approximativement 0,36 gramme par jour d'acide gras oméga 3 ont 33 % de risques de moins de subir une attaque cardiaque que les hommes ne consommant pas ce type de graisses.
Les chercheurs ont étudié 39 367 Suédois de sexe masculin, âgés entre 45 et 79 ans, entre 1998 et 2004. Ils ont enregistré les habitudes alimentaires et effectué un suivi de la santé de ces hommes, dont 597 ont subi une attaque cardiaque et 34 sont morts.
« Nous avons divisé les hommes en cinq groupes, selon leur consommation d'acides gras, explique Emily Levitan, une des chercheurs chargés de l'étude. Le premier groupe a consommé peu ou pas de poisson gras. À l'opposé, le cinquième groupe a consommé de grosses quantités de ce type de poisson, plus de trois portions par semaine. »
Les scientifiques ont découvert que le groupe du milieu, qui consomme un poisson gras par semaine, a 12 % de risques de moins que les autres de subir une attaque cardiaque. Les autres groupes, dont les membres mangent entre deux à plus de trois portions de poissons gras par semaine, ont un risque d'attaque cardiaque similaire à ceux qui consomment peu ou pas de poisson.
Les chercheurs ont aussi calculé la consommation d'huile de poisson de ces hommes et sont arrivés à des résultats comparables. Dans les cinq groupes de consommation, le groupe du milieu, qui a consommé 0,36 gramme par jour d'acides oméga 3, a 33 % de risques en moins de subir une attaque cardiaque.
Les hommes ayant consommé les plus grandes quantités d'huile de poisson (entre 0,46 et 0,71 gramme par jour) ont un risque similaire à ceux qui consomment peu ou pas d'huile de poisson.
Rappelons que l'attaque cardiaque est la principale cause d'hospitalisation pour les patients de 65 ans et plus, et entraîne des symptômes comme la fatigue, la faiblesse, la difficulté à marcher, un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, et des toux persistantes.
Des études précédentes ont démontré que le poisson gras et les acides gras oméga 3 aident à combattre les facteurs de risques des maladies cardiaques, en diminuant le taux de graisse dans le sang et la variabilité du rythme cardiaque.