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L'émir du Koweït entame des consultations pour former un nouveau cabinet

L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a reçu lundi quatre anciens présidents du Parlement, lançant ainsi des consultations pour former un nouveau gouvernement, après les législatives de samedi, a indiqué une source officielle.

L'émir a le choix entre charger le Premier ministre sortant, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad Al-Sabah, de former un nouveau gouvernement ou nommer un nouveau Premier ministre.

Cheikh Nasser, un neveu de l'émir, a présenté à cinq reprises la démission de son cabinet depuis sa nomination en 2006 à cause de disputes avec des élus.

Son dernier cabinet a démissionné en mars après que cinq élus islamistes eurent présenté trois demandes pour l'interroger sur sa gestion.

L'émir avait alors dissous le gouvernement, élu dix mois plus tôt, et convoqué des élections anticipées, les troisièmes depuis juin 2006.

Quatre femmes ont été élues samedi pour la première fois dans l'histoire du Koweït et les islamistes sunnites ont perdu du terrain. Mais, la plupart des députés qui s'opposent au Premier ministre ont été réélus.

Le résultat des élections ne pèse pas beaucoup sur la formation du gouvernement du moment que le riche émirat pétrolier n'est pas une démocratie de style occidental et que les partis politiques restent interdits.

Traditionnellement, le gouvernement est dirigé par un membre de la famille régnante des Al-Sabah qui accapare aussi les postes importants.

Selon la Constitution, le gouvernement doit être formé avant la session inaugurale du nouveau Parlement qui se tient deux semaines après son élection.

Réuni lundi, le gouvernement sortant a fixé au 31 mai la date de cette session inaugurale au cours de laquelle seront élus le président de la Chambre et les membres des commissions parlementaires.

Réagissant à l'élection de femmes, l'ambassade des Etats-Unis à Koweït a dit "applaudir la tenue de ces élections et l'accession historique et démocratique des femmes koweïtiennes au Parlement".

Elle a souhaité, dans un communiqué, voir les "nouveaux parlementaires, hommes et femmes, travailler ensemble avec leur gouvernement dans un esprit d'harmonie pour développer le Koweït".

Pour sa part, la France s'est félicitée de l'accession pour la première fois de femmes au Parlement koweïtien, la secrétaire d'Etat française aux droits de l'Homme, Rama Yade, y voyant un "signe d'espoir" pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes.

L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a reçu lundi quatre anciens présidents du Parlement, lançant ainsi des consultations pour former un nouveau gouvernement, après les législatives de samedi, a indiqué une source officielle.
L'émir a le choix entre charger le Premier ministre sortant, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad Al-Sabah, de former un nouveau gouvernement ou nommer un nouveau Premier ministre.
Cheikh Nasser, un neveu de l'émir, a présenté à cinq reprises la démission de son cabinet depuis sa nomination en 2006 à cause de disputes avec des élus.
Son dernier cabinet a démissionné en mars après que cinq élus islamistes eurent présenté trois demandes pour l'interroger sur sa...