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Liban

Harb : Que le 7 juin soit l’occasion de rejeter le suivisme et les menaces

Au cours d'un rassemblement électoral à Batroun, les deux candidats du 14 Mars Boutros Harb et Antoine Zahra ont répondu au discours prononcé vendredi par le secrétaire général du Hezbollah. Selon eux, le 7 mai 2008 n'est absolument pas un jour de gloire pour la Résistance, mais au contraire un jour de honte, car il a vu la destruction du Liban. Boutros Harb et Antoine Zahra ont dénoncé la menace de Hassan Nasrallah de rééditer ce fameux 7 mai.
Le député candidat des Forces libanaises, Antoine Zahra, a profité de l'occasion pour rappeler les principes de la révolution du Cèdre, assurant qu'ils « restent vivants dans tous les esprits et que ce sont ces mêmes principes qui permettront aux électeurs de savoir choisir leurs représentants le 7 juin ». Selon lui, l'autre camp « a pris conscience de son échec programmé aux élections et a désormais recours aux grands thèmes, accusant de trahison ceux qui s'opposent à son projet ». Il a ajouté que « leur troisième République et leur projet en général seront rejetés par les électeurs et resteront un rêve impossible à réaliser ». Antoine Zahra a ensuite accusé les candidats de l'autre camp de « lâcheté » car, selon lui, ils refusent depuis deux semaines de l'affronter dans des débats télévisés. Il a enfin dénoncé la façon dont l'opposition a mis en échec le projet présidentiel des nominations au cours de la dernière séance du Conseil des ministres, rappelant que la présidence et Bkerké sont « les piliers de la construction du Liban », ajoutant que désormais, « nul ne peut plus nous faire peur ».
De son côté, le député et candidat Boutros Harb a insisté sur la liberté de penser et le droit à la différence. Il a ensuite remercié le secrétaire général du Hezbollah qui, selon lui, a dévoilé enfin « le véritable plan de l'opposition qui est de détruire le pays ». Harb s'est demandé comment le jour où le Libanais a pris les armes contre un autre Libanais peut-il être un jour de gloire ? Selon lui, les prétextes utilisés pour justifier cette attitude, qui consistent à évoquer une agression contre la Résistance et la volonté d'exécuter un plan israélien, ne tiennent pas la route. Harb a dénoncé la menace de Hassan Nasrallah de recourir de nouveau aux armes « si une nouvelle erreur est commise, dans le genre de celle du 5 mai 2008 », qualifiant le projet de l'autre camp de totalitaire. « Nous sommes des hommes libres, a déclaré Boutros Harb. Nous n'allons pas céder à la menace d'où qu'elle vienne. Nous voulons un Liban bâti sur la conviction et l'entente, non sur la peur. Nous autres, au sein du 14 Mars, avons payé le tribut du sang pour pouvoir vivre dans la liberté et la dignité. Il faut donc que le 7 juin soit l'occasion de dire non aux armes, non aux menaces et non au suivisme »...
Pour Boutros Harb, les élections du 7 juin permettront aux Libanais de décider « s'ils veulent être des esclaves ou s'ils choisissent la liberté et la dignité ». Il a enfin appelé les électeurs à voter pour lui et pour Antoine Zahra ainsi que pour Samer Saadé à Tripoli, car, selon ses propres termes, « nous sommes trois en un ».
Au cours d'un rassemblement électoral à Batroun, les deux candidats du 14 Mars Boutros Harb et Antoine Zahra ont répondu au discours prononcé vendredi par le secrétaire général du Hezbollah. Selon eux, le 7 mai 2008 n'est absolument pas un jour de gloire pour la Résistance, mais au contraire un jour de honte, car il a vu la destruction du Liban. Boutros Harb et Antoine Zahra ont dénoncé la menace de Hassan Nasrallah de rééditer ce fameux 7 mai.Le député candidat des Forces libanaises, Antoine Zahra, a profité de l'occasion pour rappeler les principes de la révolution du Cèdre, assurant qu'ils « restent vivants dans tous les esprits et que ce sont ces mêmes principes qui permettront aux...
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