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Liban

Raad : Entre un projet national et un autre de corruption

Le Hezbollah et le mouvement Amal ont profité des rassemblements électoraux du week-end pour répondre à toutes les accusations portées contre eux. Ils se sont d'abord voulus rassurants quant à leur volonté de préserver l'économie du pays et d'attirer les investisseurs étrangers en cas de victoire de l'opposition aux élections. Ils ont ensuite rappelé leur volonté d'appeler l'autre camp à participer au pouvoir s'ils remportent les élections, tout en affirmant qu'ils n'ont aucune intention de se retourner contre le système et contre l'accord de Taëf pour le remplacer par l'accord de Doha. Le chef du bloc parlementaire de la Résistance, Mohammad Raad, a ainsi affirmé que la main de l'opposition est tendue vers tous les autres partenaires du pays, « sur la base du concept de la protection de la résistance contre Israël et de l'édification d'un État fort et juste ». Il a rappelé que le projet de l'opposition est un projet national qui vise à instaurer un développement équilibré, tout en protégeant le pays de toute agression israélienne. Il a assuré que l'enjeu des élections du 7 juin « est le choix entre deux projets, l'un visant à édifier un État fort en mesure de se défendre et de défendre le territoire tout en assurant aux citoyens une vie digne et le second qui vise à perpétuer l'expérience actuelle de la discrimination entre les citoyens et le maintien des divisions actuelles, tout en discréditant l'État ».
Le ministre Mohammad Fneich, qui est aussi candidat aux élections, a défendu la position de l'opposition au cours de la dernière séance du Conseil des ministres, accusant l'autre camp de « saboter tous les accords et de vouloir faire passer des décisions unilatérales, sans tenir compte de l'avis de l'autre camp ». Il a rappelé que l'opposition souhaite la formation d'un Conseil constitutionnel qui ne soit pas soumis à une autorité politique, mais qui soit réellement indépendant et en mesure d'accomplir sa mission. Il a aussi affirmé que « les accusations sur la volonté du Hezbollah d'imposer un partage par tiers du pouvoir vise à effrayer les chrétiens et à discréditer le général Michel Aoun ». Mais, selon lui, tous les chrétiens savent que ce dernier ne peut en aucune manière accepter une réduction du pouvoir des chrétiens au sein de l'État, d'autant qu'il s'est toujours battu pour eux.
De son côté le député actuel et candidat Ali Ammar a estimé que la date du 7 juin permettra de « départager les partisans de la réforme et ceux qui veulent maintenir la corruption des institutions ».
Le député membre du Bloc du développement et de la libération (Berry) Ayoub Hmayed a estimé à son tour que ceux qui se déclarent avec le président de la République « ne doivent pas passer leur temps à dresser des obstacles devant lui dans le seul but de paralyser son mandat ». Il a fait assumer à la majorité la responsabilité de la crise économique, qui se traduit par un endettement massif de la part de l'État et par des projets de développement limités à certaines régions en particulier.

Le Hezbollah et le mouvement Amal ont profité des rassemblements électoraux du week-end pour répondre à toutes les accusations portées contre eux. Ils se sont d'abord voulus rassurants quant à leur volonté de préserver l'économie du pays et d'attirer les investisseurs étrangers en cas de victoire de l'opposition aux élections. Ils ont ensuite rappelé leur volonté d'appeler l'autre camp à participer au pouvoir s'ils remportent les élections, tout en affirmant qu'ils n'ont aucune intention de se retourner contre le système et contre l'accord de Taëf pour le remplacer par l'accord de Doha. Le chef du bloc parlementaire de la Résistance, Mohammad Raad, a ainsi affirmé que la main de l'opposition est tendue vers...
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