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Liban

Sfeir : La cohabitation de la majorité et de l’opposition est une hérésie

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a qualifié d'hérésie la cohabitation de la majorité et de l'opposition au pouvoir.
L'Université antonine a fêté hier son treizième anniversaire, et une cérémonie officielle s'est tenue pour l'occasion sur le campus de Baabda, en présence du cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, qui fêtait, lui, ses 89 ans. Plusieurs personnalités politiques étaient aussi présentes, notamment MM. Tarek Mitri, Pierre Daccache et Mohammad Kabbani, qui représentaient les trois pôles du pouvoir.
« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays » a déclaré Sfeir, se faisant l'écho de John F. Kennedy en s'adressant aux étudiants. Dans un discours aux accents politiques, il s'est également interrogé sur le partage du pouvoir entre majorité et opposition, la qualifiant d'« hérésie ».
« Dans le passé, les partis étaient au nombre de deux : le Destour et le Bloc national. Des Libanais de toutes appartenances communautaires et régionales y adhéraient. Le pouvoir se pratiquait par alternance. Soit le premier gouvernait et le deuxième pratiquait l'opposition, soit l'inverse se produisait. Mais que l'opposition et la majorité tiennent en même temps les rênes du pouvoir est une hérésie que le Liban n'a jamais connue auparavant. Nous ne voulons pas en dire davantage. Nous ne sommes pas des constitutionnalistes », a-t-il dit, en affirmant souhaiter que la situation s'améliore dans le pays et que la population puisse accorder sa confiance au pouvoir et aux dirigeants.
S'adressant aux étudiants, il a déclaré : « Nous vous aurions souhaité des jours meilleurs que cette misérable réalité dans laquelle nous vivons. Mais les épreuves comportent des leçons dont nous pouvons tirer profit. Pouvons-nous vous dire que notre passé était meilleur que notre présent ? Nous espérons seulement que notre avenir sera meilleur que les deux. Grâce à vous, notre pays pourra connaître la prospérité. »
Le père Antoine Rajeh, recteur de l'université, a quant à lui consacré son discours annuel au « dialogue interculturel », appelant les étudiants à « sortir des altercations et controverses stériles ».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a qualifié d'hérésie la cohabitation de la majorité et de l'opposition au pouvoir.L'Université antonine a fêté hier son treizième anniversaire, et une cérémonie officielle s'est tenue pour l'occasion sur le campus de Baabda, en présence du cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, qui fêtait, lui, ses 89 ans. Plusieurs personnalités politiques étaient aussi présentes, notamment MM. Tarek Mitri, Pierre Daccache et Mohammad Kabbani, qui représentaient les trois pôles du pouvoir. « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays » a déclaré Sfeir, se faisant l'écho de...
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