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Économie - Liban - Tourisme

Beyrouth, parent pauvre du secteur hôtelier dans la région

Avec un taux d'occupation moyen des hôtels de 55 % entre 1994 et 2008, la capitale libanaise est arrivée au bas du classement d'un rapport portant sur la performance hôtelière au Moyen-Orient au cours des quinze dernières années.
Selon une étude sur le secteur hôtelier au Moyen-Orient élaborée par le consultant mondial HVS, le taux d'occupation moyen des hôtels à Beyrouth s'est élevé à 55 % au cours de la période 1994-2008, au moment où les hôtels de la région affichaient un taux d'occupation moyen de 67 %. La capitale libanaise ainsi que Kuwait City sont ainsi arrivées au bas du classement, parmi 16 destinations du Moyen-Orient, juste après Amman et Djeddah, dont les hôtels ont affiché respectivement des taux d'occupation de 61 et 62 %. Au niveau régional, Dubaï a raflé la première place (77 %), suivie du Caire (75 %) et d'Abou Dhabi (71 %). En outre, les tarifs des chambres à Beyrouth ont connu un taux de croissance annuel composé (CAGR, en anglais) de -1 %, alors qu'à l'échelle régionale, ce taux a atteint 5 % sur la période 1994-2008, indiquant une légère baisse des tarifs sur le plan local contrastant avec une hausse des prix des chambres d'hôtels dans la région au cours des quinze dernières années. En termes d'évolution des tarifs, la ville d'Hurghada en Égypte a toutefois affiché le taux de croissance CAGR le plus bas (-2 %), arrivant ainsi juste derrière Beyrouth. En parallèle, les revenus par chambre disponible à Beyrouth ont affiché le taux de croissance le plus bas dans la région, celui-ci ayant atteint seulement 1 % entre 1994 et 2008, contre 6 % dans la région.
Selon l'étude, citée par le bulletin hebdomadaire de la Byblos Bank Lebanon This Week, ces faibles résultats sont notamment dus à la détérioration de la situation politique et sécuritaire au Liban entre 2005 et 2007. Celle-ci avait en effet largement sanctionné l'activité du secteur, altérant par la même occasion les indicateurs de performance hôtelière sur la période s'étalant de 1994 à 2008. La situation s'est toutefois améliorée en 2008, après la conclusion de l'accord de Doha, ajoute le rapport, indiquant que le taux d'occupation moyen des hôtels à Beyrouth a augmenté de 39 % en 2007 à 57 % un an plus tard. Quant au tarif moyen des lits d'hôtels, il a accusé une croissance de 91 % en un an, passant de 78 dollars à 148 dollars entre 2007 et 2008, à l'heure où les revenus par chambre disponible augmentaient de 30 à 84 dollars, enregistrant une croissance de 180 %. Toujours au niveau de la performance en 2008, le rapport note la forte croissance enregistrée par les hôtels de la capitale en termes de profit opérationnel brut, celui-ci ayant augmenté de 3 à 24 dollars au cours de la même période (+700 %).
Quant aux perspectives d'avenir, le rapport prévoit une baisse du taux d'occupation des hôtels et des tarifs de chambres au cours des deux prochaines années dans la plupart des marchés de la région, en raison du ralentissement économique mondial, d'une plus forte concurrence ainsi que de l'ouverture de nouveaux projets au Moyen-Orient. La performance des hôtels de Beyrouth, Riyad, Doha, Damas et Le Caire sera toutefois supérieure à celle des hôtels d'autres destinations régionales, conclut le rapport.
Selon une étude sur le secteur hôtelier au Moyen-Orient élaborée par le consultant mondial HVS, le taux d'occupation moyen des hôtels à Beyrouth s'est élevé à 55 % au cours de la période 1994-2008, au moment où les hôtels de la région affichaient un taux d'occupation moyen de 67 %. La capitale libanaise ainsi que Kuwait City sont ainsi arrivées au bas du classement, parmi 16 destinations du Moyen-Orient, juste après Amman et Djeddah, dont les hôtels ont affiché respectivement des taux d'occupation de 61 et 62 %. Au niveau régional, Dubaï a raflé la première place (77 %), suivie du Caire (75 %) et d'Abou Dhabi (71 %). En outre, les tarifs des chambres à Beyrouth...
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